Dans le cadre de sa campagne électorale pour le scrutin du 2 septembre prochain, le député de Diabo-Languibonou, Assahoré Konan Jacques, candidat du RHDP au Conseil régional du Gbêkê, a rencontré hier, samedi 26 août, les populations de Dar-es-salam 3, à Bouaké.
Le pion du Président Alassane Ouattara à la présidence du Conseil régional du Gbêkê a rencontré ses ‘’parents’’ ce samedi à l’effet leur expliquer ses motivations pour ce scrutin à venir, dans moins d’une semaine. « Nous sommes venus à Dar-es-salam 3 pour entretenir nos parents, leur définir les enjeux de ces élections et leur demander de choisir le président Alassane Ouattara pour le développement et pour la paix », a-t-il expliqué aux populations de ce quartier. Pour ce faire, JAK a demandé aux populations de faire confiance pour leur projet et ambition pour le Gbêkê. « Nous avons un projet et nous avons une ambition. L’ambition de développer le Gbêkê, l’ambition de continuer le travail que le président Alassane Ouattara a entamé, pour doter le Gbêkê d’infrastructures sociales de base : adduction d’eau, constructions d’écoles, centres de santé, électrification rurale. Le travail n’est pas terminé », a-t-il situé.
Non sans rappeler le rôle qui est celui du conseil municipal et du conseil régional. « C’est de poursuivre ce travail, de faire en sorte que nos parents connaissent ce qu’on appelle le développement. (…) Parce que notre mentor lui-même, est un agent de développement », a notifié JAK. Qui a promis mettre l’accent sur les problèmes d’eau, de routes, de centres de santé, dont il en fait ses ‘’priorités’’. Car, à l’en croire, l’enjeu n’est seulement de venir au pouvoir remportant ces élections. « L’enjeu, c’est de renforcer les infrastructures de base au bénéficie de nos populations. Il y a, également, un enjeu politique dans cette élection. C’est de faire en sorte que les deux postes de sénateurs soient remportés par le RHDP. C’est une ambition légitime et nous y travaillons », a-t-il renseigné.
Et de renchérir : « On n’a pas l’idée du prix d’une maison avant de commencer à la bâtir. Il faut avoir l’idée de construire la maison et chercher les moyens. Nous avons l’idée de construire le Gbêkê et le doter d’infrastructures sociales de base. Les moyens suivront ». C’est pourquoi Jacques Assahoré a sollicité l’adhésion de la population à ce projet dont le seul bénéficiaire reste la région du Gbêkê. « Je pense que nos parents comprennent maintenant qu’ils doivent plutôt défendre nos propres intérêts que les intérêts d’un parti politique. Leurs intérêts, c’est le développement. Et sur ce chapitre, je pense qu’on est en phase avec nos parents », a-t-il exhorté ses ‘’parents’’.
Georges Badiel