La 37ème Session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est ouverte hier à Abidjan-Plateau, sous le thème : « Dynamique et Restructuration de la dette dans les États membres de l’UEMOA au cœur du débat parlementaire ».
Le président par intérim du CIP-UEMOA, Fononna Cheick Ahmed Coulibaly, a souligné l’importance cruciale de la dette publique pour le développement des États membres. « La dette publique vise à conférer aux États une disponibilité de ressources financières pour le développement des secteurs d’activités. Aujourd’hui, elle est de plus en plus ancrée dans nos politiques nationales », a-t-il déclaré. Poursuivant, M. Coulibaly a également mis en lumière les défis auxquels font face les États de l’UEMOA, notamment le déficit budgétaire et la nécessité d’investissements croissants. Il a présenté les deux thèmes centraux de la session : Dynamique du service de la dette dans l’UEMOA : quels enjeux pour l’investissement et la croissance à moyen terme ; Restructuration de la dette : options et perspectives pour les Économies de l’UEMOA. Ces discussions, selon lui, visent à aider les parlementaires à mieux comprendre les enjeux de la dette et à interagir pour le bien-être de leurs populations.
Au nom du président de l’Assemblée nationale, le Vice-président Konaté Sidiki a laissé entendre que « la résilience de nos économies reste indissociable du processus d’intégration que nous conduisons ». C’est pourquoi il a appelé à la préservation de la vitalité des finances publiques et à une meilleure coordination des politiques économiques pour assurer un dynamisme économique durable. À noter que les travaux se poursuivront jusqu’au 02 mai prochain, avec l’espoir que des solutions concrètes émergeront pour renforcer la stabilité financière et économique des États membres de l’UEMOA.
Georges Badiel
