Le ministre-gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a exprimé son admiration et sa reconnaissance au Président de la République Alassane Ouattara. Dans le cadre de son adresse de bienvenue à l’occasion de l’inauguration du 5ème pont de la capitale du pays, le samedi dernier, en présence du Chef de l’État.
Le ministre-gouverneur Beugré Mambé s’est dit admiratif et reconnait au Président Ouattara, de voir l’achèvement du pont à haubans qui enjambe la lagune Ebrié. « Heureux de l’achèvement de ce bel instrument de communication qui permettra le transit de plus de 30 à 50 milles véhicules par jour entre la commune de Cocody et celle du Plateau, selon les statistiques du Ministère de l’Équipement et de l’Entretien Routier. Heureux sommes-nous que cet ouvrage soit achevé. Ce faisant, non seulement le temps du parcours est amélioré de plus de 80% mais émerge une dynamique esthétique dans laquelle vous inscrivez l’évolution du pays, dans un cadre où les gains économiques s’affichent des plus positifs. C’est pourquoi, Excellence Monsieur le Président de la République, au nom des populations d’Abidjan, je voudrais vous exprimer toute notre admiration et notre reconnaissance », a-t-il adressé à l’endroit du numéro 1 des Ivoiriens.
Il a défini ce pont ‘’d’ouvrage d’art mythique’’ et de l’expliquer en trois raisons. À l’en croire, cet ouvrage s’inscrit du point de vue urbanistique et architectural, dans un environnement harmonique, l’impact sur le gain de temps de transport entre les deux communes et un condensée de toute la complexité des ouvrages d’art en structure métallique, béton armé et béton précontraint. Ingénieur des travaux publics, le gouverneur du district d’Abidjan a partagé son regard d’expert sur cette œuvre architecturale.
Pour lui, le pont Alassane Ouattara concentre « toutes les caractéristiques de l’art tant du point de vue esthétique, technique et du symbolisme que de sa géométrie ainsi que la nomenclature intérieure qui la structure ». « Le premier élément de cet ouvrage nous enseigne qu’il relie deux communes à caractéristiques particulières. Celles du Plateau et de Cocody qui jouent un rôle essentiel dans la manifestation socioéconomique d’Abidjan. Le deuxième élément nous est révélé par la nature du mode de calcul retenu pour cet ouvrage en partie. (…) En effet, dans ce mode de calcul, l’ouvrage est soumis par anticipation, aux efforts qu’il est destiné à subir lors de son utilisation. Le troisième élément c’est le pilier central appelé pylône auquel sont rattachés les câbles qui récupèrent toutes charges sur le tablier et les transmettent au pylône qui à son tour, les transfert aux pieux en fondation. Et ceux-ci les communiquent au sol qui absorbe toutes les contraintes dans une configuration géométrique appropriée », a-t-il fait noter.
Georges Badiel