Dans une interview en prélude à la célébration du triomphe de la démocratie en Côte d’Ivoire, prévue demain, jeudi 11 avril au palais de la culture de Treichville, Dr. Guibessongui N’Datien Séverin, directeur de Cabinet adjoint du Secrétaire Exécutif du RHDP, a adressé une réponse aux détracteurs du parti au pouvoir, accusé de mettre en mal la démocratie.
Pour Guibessongui N’Datien Séverin, en sa qualité Docteur en droit et avocat, cette accusation est un procès en sorcellerie. « La base de la démocratie, ce sont les élections pluralistes. Comme vous le savez, le 02 septembre 2023, se sont tenues les élections municipales et régionales avec tous les partis politiques. Donc ce sont des élections ouvertes, inclusives et transparentes auxquelles nous avons tous participé. Ces élections ont vu la victoire du RHDP aux municipales avec 125 élus contre 22 pour le PDCI, 02 pour le PPA-CI, 01 pour l’URD et 10 pour la coalition PDCI – PPA CI. Ces élections, parce qu’elles ont été transparentes, ont vu l’élection de 41 maires indépendants. Aux régionales, le RHDP a obtenu 26 régions, le PDCI-RDA 03 régions, les indépendants 01 région et la coalition PDCI-PPA-CI 01 région. C’est le lieu d’interpeller, ceux qui ont la mentalité, de toujours nier leur défaite lors des élections depuis 2011, malgré leur grande transparence, à se ressaisir et à changer. Ce sont des populistes qui parlent de démocratie sans être des démocrates. Et, le peuple n’en veut plus », a expliqué Dr. Guibessongui.
Poursuivant, le Docteur en droit a fait l’état des lieux de la démocratie en Côte d’Ivoire, depuis le 11 avril 2011. « La démocratie, qui a réellement émergé à partir du 11 avril 2011, a permis à la Côte d’Ivoire de consolider la paix, de renouer avec le développement économique et social, et de renforcer les institutions de la République. L’Etat de droit est désormais une réalité ainsi que la liberté d’expression plurielle. La stabilité retrouvée a permis de réaliser de nombreuses infrastructures routières, éducatives, sportives et sanitaires, pour le bien-être social des populations. Nous avons renoué avec la croissante », a-t-il souligné.
A l’en croire, c’est plutôt l’ancien Président de la République Laurent Gbagbo qui a mis en mal démocratie dans le pays. Cela, par son refus de reconnaitre sa défaite à l’issue de la présidentielle d’octobre 2010. « La démocratie a été bafouée, étouffée et maltraitée avant le 11 avril 2011, à cause du refus du candidat Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite après les élections présidentielles de 2010. C’était une négation des principes démocratiques, une volonté planifiée d’assassiner la démocratie en s’accrochant indûment au pouvoir. Heureusement, les démocrates de tout bord se sont dressés contre cette imposture politique », a soutenu le directeur de Cabinet adjoint du ministre Cissé Ibrahima Bacongo.
Georges Badiel