L’Académie Internationale de Lutte Contre le Terrorisme (AILCT) a institué un rendez-vous annuel dénommé ‘’Rentrée académique’’, un an après sa mise en service soit en 2022. Ce cadre d’échanges, de controverses et de quête de solutions entre des experts et des acteurs de la résilience, vise à dresser le bilan de deux semestres d’activités, de revisiter les défis et d’annoncer les perspectives.
Le 3e numéro de ce rendez-vous s’est tenu du 29 au 30 octobre 2024, à Abidjan, autour du thème central : « l’antiterrorisme en Afrique, dans un monde multipolaire ». Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette édition, le directeur général de l’AILCT, le général de brigade Allah Joseph Kouamé, a annoncé des projets visant l’intensification des stratégies de riposte de cette académie. Dans son bilan, il a fait savoir que « l’AILCT s’est non seulement structurée mais aussi et surtout, a dépassé le stade de projet pour devenir une institution dynamique ». Cela, avec la création de diverses directions dont celle des formations d’octobre 2023 à octobre 2024. Celles-ci ont permis la formation de 920 stagiaires dont 650 stagiaires en programmation et 270 en partenariat.
En outre, le général de Brigade a souligné que « ce chiffre va au-delà de notre prévision annoncée auparavant » et a relevé des projets innovants et correspondants aux réalités et aux besoins du continent africain ont été créés en 2023. « Au-delà de la production de connaissances, l’Institut mène des actions significatives de sensibilisation auprès des corps intermédiaires. Ainsi, il a organisé des conférences dans les universités de Bouaké le 18 octobre 2023 et de Korhogo le 29 juin 2024 qui ont mobilisé plus d’un millier d’étudiants et d’enseignants chercheurs, le séminaire des présidents et même des commissions de la sécurité et de la défense des enfants internationales, de l’Afrique, de l’Ouest et du centre (…) », a –t-il révéler.
Avant d’ajouter que « des espaces de conflictualité terroriste nous recommande l’augmentation de notre capacité de formation. Ainsi pour l’année 2025, notre ambition est de former un peu plus de 1.000 stagiaires et d’enrichir davantage notre catalogue de stage avec la création de nouveaux stages qui permettent de relever le défi de la lutte contre le terrorisme sur le continent africain. Il s’agit notamment de la Sûreté aéroportuaire du compte terrorisme maritime », a-t-il annoncé.
Georges Badiel