Les parties prenantes du secteur des télécommunications auront très bientôt la liberté de leurs prix. Cette annonce faite par l’Autorité de régulation de télécommunication de Côte d’Ivoire (ARTCI), le mardi 29 octobre dernier, dans le cadre de la tribune hebdomadaire du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).
Le directeur de la régulation des télécommunications, Guy-Michel Kouakou, a expliqué qu’en raison de la concurrence des prix, certaines entreprises pourraient courir à la faillite. Puisque, selon lui, celles-ci couvraient parfois des pertes. Ainsi, dans le souci de remédier à cette insuffisance, l’Autorité a décidé conformément à la nouvelle loi en vigueur, de libre concurrence. « L’ARTCI a décidé de redonner, cette liberté aux acteurs, conformément aux pratiques admises », a informé-t-il. Pour lui, cette libre concurrence est à l’avantage du consommateur. C’est pourquoi, il rassure en ces termes : « on fera en sorte que le ressenti du consommateur soit amélioré ».
Par ailleurs, M. Kouakou a livré les récents chiffres d’affaires du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Il contribue de manière significative à l’économie ivoirienne. A titre d’illustration, le directeur affirme que le chiffre d’affaires global pour l’année 2023 est de 1.219 milliards contre 940 milliards en 2019 avec 244.432.929.532 F CFA de volume global des investissements réalisés en 2023, dans les infrastructures et les technologies. Il a souligné que ces investissements permettent d’améliorer les infrastructures, d’étendre la couverture du réseau, et d’assurer une qualité de service accrue.
En un mot, les actions menées par l’ARTCI ont permis de baisser les tarifs rendant les services numériques plus accessibles pour une majorité d’Ivoiriens. A l’en croire, cette évolution est le fruit de notre action pour promouvoir une concurrence saine et équitable. Mieux, l’invité de la tribune a affirmé qu’il y a un arrêté qui a été pris par la structure sur les pénalités qu’elle inflige aux opérateurs, qui, désormais catégorise les projets qui peuvent bénéficier aux consommateurs. C’est-à-dire que les pénalités serviront à la décède des zones reculées, à réaliser les projets de fournitures de services dans ces zones-là.
Georges Badiel