Afrikexpress-Lors d’un échange tendu avec des représentants de l’administration Trump, Volodymyr Zelensky a défendu avec force la résistance ukrainienne face à l’agression russe.
Face aux appels au réalisme et aux limites de l’aide américaine, le président ukrainien a dénoncé le blocage du soutien militaire et les discours minimisant la menace russe.
Refusant toute concession sur la souveraineté de son pays, il a réaffirmé que pour l’Ukraine, il n’y avait qu’une seule issue : la victoire ou la disparition. Un dialogue marqué par des visions opposées sur l’avenir du conflit et le rôle des États-Unis.
VANCE : Avez-vous déjà dit merci ?
ZELENSKYY : Vous pensez que si vous parlez très fort…
TRUMP : Il ne parle pas fort. Vous avez beaucoup parlé. Vous ne gagnez pas.
ZELENSKYY : Monsieur Trump, vous augmentez le ton de votre voix, mais pas la logique de votre argumentation. L’Ukraine est toujours debout. Nous continuons à nous battre.
HEGSETH : Il faut être réaliste. L’Amérique ne peut pas financer cette guerre éternellement.
ZELENSKYY : Réaliste ? Comme lorsque votre ministre de la Défense Hasgeth a refusé de dire que la Russie avait envahi l’Ukraine ? Vous ne pouviez pas admettre la vérité, et maintenant vous voulez me faire la leçon sur la réalité ?
HEGSETH : C’est une question de diplomatie. Nous avons besoin d’un accord négocié.
ZELENSKYY : La diplomatie ? Poutine a rompu tous les cessez-le-feu, tous les traités, toutes les promesses. Quel genre d’accord veut-il, selon vous ? Un accord dans lequel l’Ukraine existerait toujours ?
TRUMP : Vous n’avez pas les moyens de pression. Vous n’avez pas les cartes en main.
ZELENSKYY : Parce que vous continuez à les priver, à bloquer l’aide, à répéter les mensonges de Poutine, à prétendre que cette guerre est déjà perdue.
VANCE : Vous devriez être reconnaissant. Les États-Unis vous ont beaucoup donné.
ZELENSKYY : Reconnaissant ? Mon peuple meurt pendant que vous êtes assis ici à exiger que je sourie et que je serre la main de mon ennemi ? La gratitude viendra quand la Russie sera vaincue.
HEGSETH : Mais l’Ukraine doit être réaliste. Il y a des limites à ce que l’Amérique peut offrir.
ZELENSKYY : Et y a-t-il des limites à ce que la Russie peut accepter ? Ou bien la laissez-vous simplement redessiner les frontières par la force ?
TRUMP : Ce sera très difficile de faire des affaires comme ça, Volodymyr.
ZELENSKYY : L’Ukraine n’est pas une affaire commerciale. Nous ne sacrifions pas notre souveraineté. Nous nous battons pour elle.
VANCE : Mais pour combien de temps ? Quel est le but ?
ZELENSKYY : Pour nous, il n’y a pas d’issue. Soit nous gagnons, soit nous cessons d’exister. La seule question est de savoir si l’Amérique est à nos côtés