À quelques jours du 2e Congrès ordinaire du RHDP, le choix du Ministre Amédé Kouakou comme président du Comité d’Organisation est perçu comme un honneur pour le Lôh-Djiboua. Conseiller économique et membre du bureau du CESEC, Ali Badarah Konaté, cadre influent de la région et Secrétaire départemental Divo-Ogoudou, salue cette décision du Président Alassane Ouattara. Dans cette interview, il appelle à une mobilisation exemplaire les 21 et 22 juin, y voyant non seulement une démonstration de force du Lôh-Djiboua, mais aussi un soutien clair à la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2025.
Monsieur le Conseiller économique, le ministre Amedé Kouakou a été désigné en qualité de président du Comité d’Organisation du 2e Congrès ordinaire du RHDP. En tant que cadre du Lôh-Djiboua, région dont est issu le ministre Amedé, comment avez-vous personnellement accueilli ce choix ?
Dans un premier temps, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au président du parti, chef de l’État, le Président Alassane Ouattara, pour l’honneur qu’il fait à notre grande région, celle du Lôh-Djiboua. C’est une tradition pour le Président Alassane Ouattara d’honorer les cadres de notre région. Depuis le temps du RDR, à commencer par Benjamin Dadié, aussi le ministre Zakpa Komenan qui a été vice-président du congrès du RDR, et le ministre Amedé même qui a été président du comité scientifique du premier congrès. Aujourd’hui, il le confirme comme PCO de cette grande fête populaire, ce grand rassemblement des fils et filles de la Côte d’Ivoire qui aspirent au développement et à la paix dans leur pays. C’est un sentiment de fierté en tant que fils du Lôh-Djiboua. C’est vraiment un sentiment de fierté et de satisfaction et nous l’avons exprimé dernièrement au cours d’une rencontre entre le ministre Amedé et les distingués membres du Conseil économique où nous avons traduit notre gratitude au président de la République pour le choix sur les cadres de notre région.
Selon vous, quel sens profond doit-on donner à cette désignation, et quelles sont les attentes qu’elle suscite au sein du parti ?
Dans un premier temps, il n’y a pas d’attente particulière ! Amedé Kouakou est un excellent ministre des infrastructures et sur le plan politique, il est le président de la région du Lôh-Djiboua où il a été élu en tant que RHDP. Et toute la Côte d’Ivoire est témoin de ses initiatives pour réunir les populations du Centre afin de es amener à adhérer à la vision du Président Alassane Ouattara. Et cela, aussi rentre dans le sens de l’ouverture, parce que le ministre Amedé, comme beaucoup des cadres issus du PDCI, ont choisi à un moment fatidique de la marche du RHDP, de la création du RHDP, de la fondation du RHDP, de suivre la voie de la raison, de suivre la voie de la stabilité, la voie du développement, qui était de continuer le chemin avec le Président Alassane Ouattara. Lui, tout comme le président Aka Aouélé, comme le ministre d’État Adjoumani, ils ont décidé de suivre le Président Alassane Ouattara. C’est une ouverture aussi à la jeunesse, parce que le ministre Amedé, on peut le considérer comme parmi les ministres jeunes du gouvernement. Cela rentre dans cette vision profonde du Président Alassane Ouattara d’être une passerelle entre les générations, créer des passerelles entre les générations au sein de notre parti.
Ce 2e Congrès ordinaire du RHDP s’est distingué par son format éclaté, couvrant les 47 régions politiques et le District d’Abidjan, dans le but de consulter l’ensemble des militants. Quel regard portez-vous sur cette démarche ? Quels en sont, selon vous, les avantages majeurs pour le parti et sa base militante ?
Au sein du RHDP, nous avons toujours procédé à des congrès éclatés avant les grands congrès. Cela participe au renforcement de la démocratie au sein du parti. Parce que, au cours de ces congrès éclatés, il y a des ateliers sur des thématiques bien définies qui sont la vie et le fonctionnement du parti, les statuts et règlements et d’autres choses, la marche du parti et tout ça. Tout le monde ne peut pas venir à Abidjan dans les grands congrès, parce que le RHDP est aujourd’hui le parti majoritaire en Côte d’Ivoire. Mais pour être le parti majoritaire, le RHDP est représenté dans les 31 régions et les 14 districts de la Côte d’Ivoire, partout sur le territoire ivoirien. Et pour montrer que nous ne sommes pas dans le cadre d’une démocratie non par verticale mais transversale, il faut amener l’ensemble des bases à participer à la vie du parti, à donner son avis sur le fonctionnement du parti et sur le fonctionnement du pays en général. Donc, l’atout majeur de ces congrès éclatés est que l’ensemble des militants de notre parti ont participé, et chacun est parti satisfait. Parce que chacun a pu donner son point de vue sur les trois grandes thématiques qui ont été exposées, et chacun a participé dans les différentes commissions et a donné son point de vue sur la base du parti. Cela montre l’enracinement de la démocratie au sein du RHDP.
La région du Lôh-Djiboua est réputée pour sa capacité à mobiliser lors des grands rendez-vous du RHDP. À quelle mobilisation doit-on s’attendre spécifiquement les 21 et 22 juin prochains ? Quel message souhaitez-vous adresser aux populations du Lôh-Djiboua en vue de ces journées ?
La mobilisation aura un double symbolique. Le PCO vient de la région du Lôh-Djiboua. Donc, nous en tant qu’habitants du Lôh-Djiboua et les Lôh-Djiboualais de la diaspora, devons honorer le choix du ministre Amedé par le Président Alassane Ouattara en nous mobilisant au maximum pour faire de ce congrès une fête populaire. Je vous l’avais dit, la région du Lôh-Djiboua est réputée pour sa capacité de mobilisation. Donc, nous n’allons pas faillir à cette tradition. Nous allons massivement nous mobiliser pour dire ‘’oui’’ à la candidature du Président Alassane Ouattara comme président du RHDP, ‘’oui’’ également à sa candidature aux élections présidentielles de 2025. Et par la mobilisation, nous allons donner un avant-goût de ce qui sera la pré-campagne et la campagne. Ça sera une fête populaire, un référendum affirmatif pour ‘’merci’’ à Alassane Ouattara pour la transformation structurelle de notre pays. Lui dire ‘’merci’’ pour les routes, les écoles, les centres de santé et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ivoiriens et des populations ivoiriennes, en général.
Vous venez de citer quelques actions majeures qui suscitent cette adhésion de la région du Lôh-Djiboua. Comment se traduira concrètement cette adhésion dans les urnes lors de l’élection présidentielle d’octobre 2025 ?
La région du Lôh-Djiboua promet plus de 80% au Président Alassane Ouattara pour les élections prochaines. Parce que, si vous prenez sur le simple plan des postes électifs, à part quelques zones où nous ont échappé aux municipales et aux législatives, c’est-à-dire Lakota et Hiré, que nous sommes en train de reconquérir, tous les maires de la région du Lôh-Djiboua sont RHDP. L’ensemble des sénateurs et députés sont RHDP. Dans le plan strictement de la population électorale, la population du Lôh-Djiboua est acquise au président Alassane Ouattara et au RHDP. Au-delà de la population du Lôh-Djiboua, comme on le dit : les populations ne sont pas dupes. Les populations voient ce que la politique du RHDP produit dans leur vie de tous les jours, avec l’école gratuite jusqu’à 16 ans, avec la CMU, l’amélioration du plateau technique, la création des centres de santé et avec l’amélioration du pouvoir d’achat des Ivoiriens. Mais au-delà de tout, avec la sécurité et la paix que nous avons dans notre pays. Nous sommes entourés de pays où règne aujourd’hui l’instabilité sécuritaire et politique, mais la Côte d’Ivoire est un îlot de stabilité dans tout cet ocean-là. Donc, les Ivoiriens apprécient cela. Et les Ivoiriens, dans leur ensemble, veulent que cette gouvernance gagnante, apaisée, transformatrice du Président Alassane Ouattara puisse continuer.
En terme de mobilisation que vous avez promis pour le Congrès du RHDP, quel sera l’apport du ‘’Les Alassanistes’’, votre structure politique, dans cette mobilisation ?
Depuis que la date du congrès a été fixée, le groupement politique de Nouvelles Énergies-LRD et le mouvement ‘’Les Alassanistes’’, que nous avons l’honneur de diriger est à pied d’œuvre pour la mobilisation. Dans un premier temps, après le conclave de Korhogo, nous avons demandé à l’ensemble de nos animateurs de s’inscrire dans le renforcement des structures du RHDP. Et cela a été fait. Il y a beaucoup de nos animateurs qui sont devenus secrétaires départementaux, d’autres sont devenus secrétaires de zones, secrétaires de sections, et tout ça. Nous avons demandé à l’ensemble de nos gens de transformer leur comité de base, les sections en sections RHDP. Et moi-même qui suis le président, j’ai accepté d’aller concourir dans ma région d’origine, dans le Lôh-Djiboua, et je suis désormais secrétaire départementale Divo-Ogoudou. Mais à côté de cela, nous sommes très actifs sur le plan social. Nous avons réorienté nos actions dans le social. Pendant les différentes fêtes, même la fête des Tabaski qui vient de finir, le Ramadan, la Pâques, les rentrées scolaires. Nous sommes très actifs au nom de notre mentor El Hadj Amadou Gon Coulibaly, et au nom du président de la République, nous posons beaucoup d’actions. A l’instar des mouvements de soutien, groupements proches du RHDP, nous nous mobilisons. Et avec d’autres structures qui se réclamaient du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, nous avons décidé de faire une mobilisation spéciale pour montrer à la face du monde que le Président Alassane Ouattara est le champion de toute catégorie de la mobilisation. Mais que c’est le candidat que nous voulons pour pouvoir continuer la marche glorieuse de notre pays vers la croissance, vers le développement.
Le Secrétaire Exécutif du parti aime à répéter que pour cette élection, « l’adversaire du RHDP, c’est lui-même ». Quel commentaire faites-vous de cette affirmation ? Quels défis internes le parti doit-il relever pour garantir une victoire écrasante ?
La cohésion au sein des partis est un combat permanent. Parce qu’un parti qui a beaucoup de cadres fait face aux ambitions légitimes des uns et des autres. Des ambitions qui sont étouffées par l’unité que nous faisons autour de la candidature du Président Alassane Ouattara. Mais je pense qu’avec la présence du Président Alassane Ouattara, ce travail de cohésion va continuer. Cela pour que l’équipe qui travail autour du Président Alassane Ouattara soit soudée et renforcée. Lorsqu’il dit que l’adversaire du RHDP, c’est le RHDP lui-même, souvent l’une des plaises de notre parti, c’est la culture de l’évidence. C’est-à-dire que les gens se disent que tout est évident, tout est acquis, les gens ne bougent pas. Vu l’effervescence que nous constatons de part et d’autre depuis un moment, nous pensons que les uns et les autres ont compris que c’est ensemble que nous pourrons continuer à gouverner de façon vertueuse et gagnante la Côte d’Ivoire et qu’aucune ambition personnelle ne pourra éclore sans l’union, sans la cohésion et sans la vision du Président Alassane Ouattara.
On vous sait particulièrement attentif à l’unité des élus et cadres du RHDP dans votre région. Êtes-vous confiant que cette cohésion interne sera suffisante pour garantir une victoire éclatante au Président Alassane Ouattara dès le soir du 25 octobre 2025 dans le Lôh-Djiboua et au-delà ?
À ce niveau-là, je n’ai pas d’inquiétude particulière parce que tout le monde fait chorus pour dire que le président Alassane Ouattara est notre candidat. Et ce n’est pas le Président qui veut être candidat. C’est nous qui souhaitons que le président de la République soit candidat. Donc à partir de ce moment, le président n’aura même pas à bouger pour faire campagne. C’est nous qui avons souhaité qu’il soit candidat. Donc nous allons faire campagne pour que le président puisse gagner ! Mais en ce qui concerne les ambitions personnelles, ce sont des ambitions légitimes. Les uns et les autres se projettent pour l’après-élection présidentielle. Mais je pense que le parti saura trouver les ressorts pour pouvoir positionner les meilleurs chevaux pour les élections locales à venir. Mais nous ne sommes pas encore à ce stade-là. Ce qu’il faut, c’est une victoire sans tâche du Président Alassane Ouattara au premier tour.
Pour conclure, Monsieur le Conseiller économique, quel est votre dernier mot à l’endroit des militants, des populations du Lôh-Djiboua et de l’ensemble des Ivoiriens, à l’approche de ces échéances importantes pour le RHDP et pour la Côte d’Ivoire ?
L’ensemble des Ivoiriens aujourd’hui constatent la transformation structurelle de notre pays. J’entends souvent l’opposition dire que les infrastructures ne suffisent pas. Oui, mais c’est parce qu’il y a les infrastructures qu’aujourd’hui elles disent que les infrastructures ne suffisent pas. Les infrastructures sont un premier pas pour la consolidation économique du pays. Ce sont les infrastructures qui permettent que nos productions agricoles puissent sortir des plantations et venir sur les marchés, qui permettent aujourd’hui que le cacao, l’anacarde, l’hévéa, le palmier à huile puissent rejoindre les différentes usines de transformation et que les paysans soient bien payés pour avoir un pouvoir d’achat. Mais au-delà de la litanie politique, ce qui est logique pour une opposition qui veut exister, le Président Alassane Ouattara a construit des ponts d’amour entre les populations ivoiriennes. Parce que le RHDP est aussi puissant à l’Ouest, à l’Est, au Nord et au Sud. Par sa politique, le Président Alassane Ouattara a su créer des ponts d’amour et de fraternité entre les populations. Les populations vivent comme au temps du Président Félix Houphouët-Boigny, où il n’y avait pas de distinction entre quelqu’un du Nord et du Centre, entre quelqu’un de l’Ouest et de l’Est. C’est cette Côte d’Ivoire, cette concorde nationale que nous avons tant recherchée depuis la mort du Président Félix Houphouët-Boigny que nous retrouvons avec le Président Alassane Ouattara. Dans la paix, dans la stabilité, dans la sécurité, j’appelle les populations à aller faire confiance à nouveau au Président Alassane Ouattara pour continuer la construction de notre pays, la construction la nation ivoirienne. Une nation ivoirienne triomphante, conquérante dans une Afrique qui se réveille, une nation solidaire et une nation rassemblée.
Ouattara Yvette avec Sercom
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