La nuit du dimanche 29 au lundi 30 septembre 2023 a été cauchemardesque pour monsieur Goore-Bi Tra Valéri, alias Saint Tra Bi, correspondant du quotidien Fraternité Matin pour l’Ouest du pays.
Des faits de l’espèce rapportés par notre confrère que nous avons joint par téléphone toujours en état de choc, il apparaît que monsieur Saint Tra bi s’est rendu à Daloa, dans le village de Tchebloguhé, sur l’axe Daloa-Issia, pour une visite éclaire à sa famille nucléaire qu’il a retrouvée aux environs de 20h.
Les retrouvailles entre membres de la famille Saint Tra Bi ont été très chaleureuses, empreintes d’accolades et de souvenirs.La rencontre se passa très bien jusqu’à ce que la maisonnée se mette au lit aux environs de 23h.Cependant,contre toute attente,vers de 2 heures du matin,le sommeil de la famille Saint Tra Bi est interrompu par la visite de braqueurs.
Les quidams, armes à la main, neutralisent le chef de famille et lui intiment l’ordre de leur remettre tous ses biens. La peur au ventre, notre confrère s’exécute sans broncher en leur remettant la somme d’argent destinée aux frais de scolarité de ses enfants, ainsi que son téléphone portable et celui de sa compagne..Les malfrats disparaissent sans laisser de traces après avoir reçu leur butin.
Les faits d’agression sont courants dans ce village de Tchebloguhé et l’insécurité grandissante y constitue un frein au développement. L’an dernier, cinq (05) instituteurs et une sage femme en service dans le village de Tchebloguhé ont été victimes de vols et pillages.
C’est le lieu d’attirer l’attention des parents et des autorités compétentes de Daloa et particulièrement du village de Tchebloguhé, en vue de sensibiliser la jeunesse. Les jeunes de Tchebloguhé doivent proscrire la facilité en évitant de s’adonner aux agressions.Car l’insécurité constitue un frein à tout développement.
Georges Badiel