L’affaire plagiat du beat d’Affou Kéïta continue de faire réagir les artistes . Parmi ceux-ci, l’ancienne Reine Pélagie.
Dans une note publiée par un confrère, Reine Pélagie qui a marqué les beaux jours de la Côte d’Ivoire, à travers son timbre vocale , traduit sa consternation face aux raisonnements de l’artiste Mandingue, Affou Kéïta.
»Affou est ma fille. Car sa mère Koumba est une amie. Mais franchement je n’arrive plus à la suivre dans ses raisonnements. Faire des palabres à cause d’une chanson qui à la base, ne lui appartient pas… Elle a plagié quelqu’un. Roseline aussi a repris la même chanson… C’est donc une affaire de voleur volé.
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Ce sont des choses qui ont malheureusement toujours existé. Moi-même, j’en ai été aussi victime à l’époque. J’ai connu plusieurs expériences de ce genre avec certains artistes. Mais je n’avais pas trouvé opportun de répondre. Il y a des artistes qui ne font que des reprises des chansons qui existent déjà.
Mais quand une autre personne reprends les mêmes chansons et le fait bien. En y apportant des touches personnelles, un mixage de belles sonorités et que cela doit la propulser on l’accuse de plagiat. Oui encore, il arrive que des artistes donnent des chansons à leur confrères ou consœurs.
Quand l’ interprétation est réussie et que le succès est au rendez- vous. Ils crient au plagiat. Cela, dans un seul objectif : empêcher l’autre d’émerger; freiner son évolution. C’est du n’importe quoi tout ça. Il y a des personnes qui ne souhaitent qu’on parlent d’elles uniquement.
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Que ma fille Roseline Layo attache bien sa ceinture. Ça ne fait que commencer. Elle prendra encore d’autres coups. C’est tout ça le show-biz, rien que la jalousie.
Sinon reprendre une chanson ou des rythmiques d’une chanson, je ne vois personnellement pas de problèmes en cela. Pourquoi en faire tout un plat sur les réseaux sociaux ? De toutes les façons, si la chanson est déclarée au Burida, les droits sont toujours reversés au compositeur et à celui qui a interprété.
Je suis écoeurée de voir que des gens approuvent de telles attitudes. Mais bon, ce n’est pas étonnant car certaines personnes sont foncièrement méchantes. Elles n’aiment pas voir leurs semblables évoluer. Vivement que les Ivoiriens sachent où se placer. Ma fille Layo , pour beaucoup, nous avons le même timbre vocal. Mes chansons là, interprètes-les quand et comme tu veux ».
BINTOU SANOGO