La ville de Bouaké abritera le 15 novembre prochain, les festivités marquant la 26ème édition de la célébration de la journée nationale de la paix, du pardon et du souvenir. Ainsi, pour gagner le pari de l’organisation de cette journée, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, a initié une série de consultations dont la dernière s’est tenue hier, mardi 11 juillet avec Amani N’guessan, cadre du PPA-CI, à l’effet de réussir de cette Journée.
Le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB, a reçu à son cabinet sis au Plateau, Amani N’Guessan Michel, premier vice-président et inspection générale du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) et cadre de la ville de Bouaké. Les deux personnalités ont échangé autour de la question de cet evenement d’intérêt national. Au sortir de cette séance de travail, l’hôte de KKB s’est prononcé sur le choix de la deuxième plus grande ville du pays pour abriter ce rendez-vous. « Bouaké a été la capitale de la rébellion.
Il est important, si nous devons parler de cohésion, de réconciliation, que Bouaké prenne toute sa place dans ce processus. Pour la Côte d’Ivoire, nous nous sommes rencontrés et nous nous sommes mis d’accord pour travailler ensemble pour obtenir cette paix si rare dans le pays », a indiqué l’inspecteur général du PPA-CI. Le ministre de la Réconciliation a, pour sa part, situé l’intérêt de cette rencontre avec le cadre du parti de Laurent Gbagbo.
« Nous sommes en train de préparer la Journée nationale de la paix, du pardon et du souvenir qui va se tenir le 15 novembre prochain. Et nous avons clairement indiqué aux Ivoiriens que notre choix cette année, est de la célébrer à Bouaké. Je ne peux pas conduire cette opération sans le PPA-CI. Et la porte d’entrée du PPA-CI à Bouaké, c’est chez le ministre Amani N’Guessan, grande figure de proue de la région de Bouaké », a notifié KKB. Selon le membre du gouvernement, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la série de consultations que son département a initié à l’effet de réussir le défi de cette Journée.
« Ça fait partie des consultations que nous avons initiées. Je ne peux pas avoir un tel projet sans me rapprocher des uns et des autres, prendre leurs avis et suggestions, pour m’assurer que tout le monde est impliqué. Tout le monde est concerné. Que tout le monde va s’engager de sorte que chacun s’approprie le processus. Autant j’ai été à Bouaké pour rencontrer les forces vives, les catholiques, les musulmans, les chrétiens et tout le monde autant je vais la ronde auprès des partis politiques », a-t-il indiqué tout en rappelant son récent déplacement à Daoukro, à la rencontre du président Bédié pour avoir son soutien.
KKB a rassuré son hôte de ce qu’il entend prendre en compte ses avis et conseils. Cela, dans la vision du Président de la République. Parce qu’a-t-il justifié, « il est le grand architecte de cette réconciliation, de ce projet ». Non sans se définir comme « un simple instrument à sa disposition, pour faire la mise en œuvre ».
GB