Le producteur, animateur, David Edson Tayoro n’est pas content du groupe Zouglou Markers. Il leur reproche une grosse trahison.
Ci-dessous l’intégralité de sa sortie qui explique tout sur sa colère.
« L’album Djamo Djamo, j’ai mis presque 6 ans à le réaliser. Au départ je produisais mon filleul Jean Roger pour qui il était temps de changer de statut après tant d’années passé à rendre service et à chanter derrière d’autres artistes.
Il venait, avec quelques amis de créer son groupe qui écumait tous les espaces de live dans Abidjan (2008). Au vue de leurs performances tous les week-end, je décide de changer de plan. Et si on enregistrait un album avec tout le groupe en live, ce serait une première dans l’univers « Zougloutique ».
L’idée a enchanté tout le monde et nous nous sommes mis au travail. Presque 6 ans de travail acharné pour aboutir à un résultat exceptionnel. Chaque titre de cet album est un hit. En cours de route je cède ma part de la production pour que les garçons soient propriétaires de leur chose.
Vient le temps d’enregistrer le deuxième album « On s’envole ». Les instrumentistes du groupe assurent 90% des arrangements musicaux et je réalise quand même deux morceaux dont celui qui donne son nom à l’album.
Nous nous sommes réunis à huit (8), les sept membres du groupe et moi pour faire les déclarations au Burida (photos en pièces jointes).
Y’a deux mois, en faisant le point des déclarations d’oeuvres à la Sacem, je constate avec stupéfaction et dégoût un énorme tripatouillage dans le dossier de déclaration des deux albums. « Djamo Djamo » et « On s’envole ».
Alors Stephen Djirabou, Kayou Hervé, Willy Gavarra, Etienne, Samuel Alui, Mike Babatchè (Jean Roger n’étant plus là, je ne peux pas l’interroger), Venez m’expliquer par quel magie mon nom a disparu des déclaration des deux albums à la Sacem et qu’un intrus qui n’a aucunement participé aux enregistrements ni écrit une seule virgule des oeuvres que j’ai réalisé se retrouve comme auteur.
Je vous attends patiemment parce que cette affaire ne restera pas comme ça et j’irai jusqu’au bout par tous les moyens pour récupérer mes droits. Vous êtes prévenus.
Je ressens une profonde trahison de votre part, une grande tristesse, de la méchanceté gratuite envers la personne qui a cru en vous et vous a permis d’être à la lumière.
Que Dieu vous bénisse »
BINTOU SANOGO