Dans le cadre de la 78e Session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU, le 18 septembre 2023, à New-York (USA), le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, s’est entretenu avec Antonio Guterres, secrétaire général de l’organisation internationale.
Placé sous la présidence de Dennis Francis, Président de la présente Session de l’Assemblée Générale de l’ONU, le Forum Politique de Haut Niveau avait pour thème : « Préparer le terrain : ce qui a été fait, les domaines dans lesquels nous sommes à la traîne et ce qui doit être fait ».
Les différents intervenants à cette tribune ont tous déploré que les 17 objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, fixés par l’ONU en 2015, n’ont été atteints qu’à 15% à mi-chemin. Au nombre de ceux-ci, l’objectif ‘’faim zéro’’, l’éradication de la pauvreté et la lutte contre les changements climatiques considérés par certains comme un échec. Ils ont, en conséquence, appelé à plus d’engagement et d’actions coordonnées pour sauver la planète et créer davantage d’opportunités pour les jeunes générations, notamment à travers le projet de Déclaration de Politique qui a été adopté, séance tenante. Tiémoko Meyliet Koné a ainsi exposé au Secrétaire Général de l’ONU la vision et l’évolution de la situation de la Côte d’Ivoire sur ces grands enjeux du Développement Durable.
Par ailleurs, en fin d’après-midi, le Vice-Président de la République a échangé successivement avec le Directeur Général de Global Green Growth Institute (GGGI), Franck Rijsberman, et le PDG de ABD Group, John Nevergole. GGGI, dont le bureau régional pour l’Afrique est basé à Abidjan, est une organisation intergouvernementale présidée par l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki- Moon. M. Rijsberman a présenté au Vice-Président de la République un projet de mobilisation d’au moins dix milliards de dollars US pour accélérer la qualité de la production agricole résiliente face aux changements climatiques, mais aussi produire suffisamment pour assurer la sécurité alimentaire dans les pays d’Afrique, et exporter le surplus vers les pays du Moyen-Orient.
Georges Badiel