Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a effectué une visite de travail dans les locaux de l’Agence de Gestion Foncière (AGEF). C’était ce lundi 15 mai 2023, à Angré 7ème tranche.
Après sa visite suivie d’une séance de travail qui aura duré deux bonnes heures avec l’équipe de l’AGEF, avec à sa tête Mme Melei Anikpo, le membre du gouvernement s’est dit satisfait de ce qui lui a été présenté, en dépit des difficultés qu’a connu cette agence en charge de la gestion foncière. « Nous repartons plutôt satisfaits de cet échange, plutôt rassurés par rapport à l’avenir de l’AGEF. (…) Nous avons bon espoir que l’AGEF peut redevenir une structure en mesure d’assurer les missions qui lui sont confiées par l’État de Côte d’Ivoire », s’est-il réjoui.
Et de poursuivre : « Nous pensons que ces difficultés sont aujourd’hui, derrière nous. Nous avons attentivement écouté le PCA et Mme la Directrice générale ainsi que ses collaborateurs. Je peux dire que nous repartons plutôt rassurés. Parce que les choses sont aujourd’hui bien cernées, même si elles ne sont pas définitivement réglées. Il y a des voies de sortie qui sont clairement identifiées. Et surtout les perspectives qui ont été présentées sont plutôt rassurantes ». C’est pourquoi, il a rassuré les clients de cette agence ainsi que les créanciers de celle-ci quant à la satisfaction de leur créance »à un moment ou à un autre ».
Aussi a-t-il invité, tous ceux qui ont eu à faire des paiements à l’AGEF de reprendre contact avec elle pour rétablir leur situation, et « convenir de ce qui est possible de faire ou pas ». « Nous rassurons tous les clients, en particulier ceux du Projet Fanchon, qui a fait couler beaucoup de salive et d’encre, que les engagements de remboursement qui ont été pris seront tenus », a indiqué Bruno Koné. Qui a, par ailleurs, rappelé les missions de cette agence.
« Ses missions, c’est toute l’ingénierie foncière autour de l’acquisition de parcelles foncières, l’aménagement de ces parcelles foncières et la vente aux acquéreurs de parcelles préalablement aménagées, pour éviter justement toutes les difficultés auxquelles aujourd’hui nous sommes confrontés, avec la vente de terrains villageois, la vente de terrains dans des parcelles sans lotissement approuvé », a-t-il fait noté.
Georges Badiel