AFRIKEXPRESS-Le samedi 26 octobre 2024, Grand-Bassam a été le théâtre d’un atelier crucial consacré à la mise en œuvre des recommandations issues des discussions entre le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation et les faîtières syndicales.
Pendant trois jours, la Ministre Mariatou Koné et ses collaborateurs ont travaillé avec des partenaires sociaux pour analyser et documenter les revendications financières et administratives des enseignants.
Cet événement a également vu la participation d’experts du Ministère d’État, du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, ainsi que de représentants du Ministère du Budget et des Finances, et d’associations de parents d’élèves.
Dans son discours de clôture, Mariatou Koné a souligné l’importance du dialogue, affirmant : « Il n’y a pas le feu dans la maison. La crise fait partie du fonctionnement de toute société. C’est par le dialogue que nous trouvons des solutions et des compromis. » Elle a également rappelé les grèves « sauvages » qui ont marqué la période de 2011 à 2021, mettant en lumière les revendications persistantes des enseignants, notamment concernant les primes et les ponctions liées à des grèves passées.
Les discussions se sont déroulées dans une atmosphère conviviale et sans tabou, favorisant la confiance entre les parties. Un rapport validé par tous a été produit et sera transmis au Comité Consultatif du Ministère de la Fonction Publique.
L’esprit de conciliation et d’écoute, cher à la Ministre, a été palpable tout au long de l’atelier. Les participants ont partagé des moments de convivialité, illustrant une belle image de l’école ivoirienne. Mariatou Koné a réaffirmé que le dialogue est une force, rappelant les paroles du Président Félix Houphouët-Boigny.
Parmi les avancées notables discutées, la suppression des cours du mercredi et l’abrogation de l’arrêté interdisant l’activité syndicale pour les directeurs d’écoles ont été mises en avant. Ces efforts témoignent d’une volonté de réformer le système éducatif et de répondre aux préoccupations des enseignants, dans un climat apaisé et constructif.
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