Dans le cadre des Journées de la Fonction publique (JFP) 2023, le thème : « les actions de transformation du service public : partages d’expériences », a mis à contribution d’éminents panélistes. C’était au titre du 4ème panel des JFP 2023, ce jeudi 22 juin, à la salle de Conférence de la CRRAE-UMOA (Abidjan-Plateau).
Le secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères, SEM Daouda Diabaté, a évoqué les actions de transformation du service public entreprises par le Ministère d’État, Ministère des Affaires Étrangères, de l’intégration Africaine et de la Diaspora. Selon l’Ambassadeur, ce département des Affaires étrangères met l’accent particulier sur le recrutement et la formation de ses agents. Une des reformes majores au niveau de cette administration dont les retombées sont évidentes. « Nous sommes en mesure de vous dire que pour avoir fait cette réforme, nous avons constaté de façon évidente ou plus d’efficacité », s’est-t-il réjoui. Tout en indiquant qu’à ces reformes s’ajoute le volet social qui relève des conditions de travail du diplomate. À l’en croire, cela peut impacter sa motivation, son épanouissement. Des facteurs directement ou indirectement liés à sa performance, son aptitude pour faire face auxquels il est confronté dans le cadre de son travail.
« Dans cette optique, il y a eu l’adoption du statut du corps diplomatique de 2007 qui a été salué par tous. Mais, la mise en œuvre de ce statut a confronté à des difficultés d’ordre financier à tel enseigne que le gouvernement a demandé la relecture de ce statut afin de l’adapter au moyens de l’État. (…) Un nouveau statut a été adopté en nombre 2022 par le gouvernement », a-t-il souligné. Et de relever que le diplomate ivoirien, dans sa mission de représentation de notre pays est confronté d’énormes difficultés. Selon ses mots, le diplomate joue la CAN tous les jours. « Lorsque vous vous battez pour faire venir un projet en Côte d’Ivoire, vous êtes sur le diplomate sénégalais se bat pour le même projet part à Dakar. Autant le diplomate égyptien se bat le même projet part au Caire », a déclaré M. Diabaté.
Il faut travailler sur le renforcement des compétences du diplomate ivoirien, son épanouissement pour qu’il soit aguerri et en mesure de relever ces défis. Aussi, a-t-il indiqué des reformes au niveau de la délivrance de tout document à caractère consulaire, les actes de naissance, les passeports ainsi que tout ce qui est en relation avec les Affaires étrangères. En effet, selon Daouda Diabaté, le ministère d’État a intégré le volet de la modernisation, les technologies nouvelles et la simplification des procédures
Daouda Diabaté a partagé cette tribune avec trois autres panelistes dont notamment Auguste Yoboué, directeur général de la Transformation des services publics (DGTSP). M. Yoboué a fait connaitre la mission dévolue à sa structure. Selon lui, la mission de la DGTSP est de trouver les voies et moyens pour que l’administration publique puisse avoir un standard pour conduire sa transformation, lui trouver des instruments, une base. Soulevant la question du but de cette transformation tant souhaitée, Auguste Yoboué a réorienté le débat en définissant service public comme étant un service qui satisfait l’administration, le citoyen qui n’apporte pas de risques supplémentaires aux générations futures.
Georges Badiel