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Prix du Kg du cacao à au moins 3500 F : Le Dg du Conseil café cacao fait des éclairages 

FILE PHOTO: Cocoa beans are pictured next to a warehouse at the village of Atroni, near Sunyani, Ghana April 11, 2019. Picture taken April 11, 2019. REUTERS/Ange Aboa/File Photo - RC2C8J9DEJRX

Le directeur général du Conseil café – cacao (CCC), Koné Ibrahim Yves, a eclairé la lanterne des acteurs de la filière sur la politique de fixation du coût du kilogramme du cacao. C’était au cours d’une rencontre le jeudi 12 septembre 2024, à Yamoussoukro.

Le DG du CCC et les producteurs venus de plusieurs horizons du pays ont passé en revue plusieurs questions en lien avec la filière. Il s’agit notamment du prix du kilogramme du cacao pour la prochaine campagne, exigé à 3.500 FCFA au moins par le PDCI-RDA.

Ainsi, le DG du CCC est revenu sur cette exigence du PDCI relayée dans les colonnes du jeudi 12 septembre dernier, d’un organe de presse proche au vieux parti. Avant tout, Koné Ibrahim Yves a relevé les difficultés rencontrées par la filière. « La filière café cacao est une filière extrêmement importante. Elle a rencontré des difficultés au cours de cette campagne. Au sujet du plafonnement de la production, beaucoup d’observateurs ont vu les prix monter, ils pensent que, c’est le fruit du hasard. Le Ghana et la Côte d’Ivoire sont les plus grands producteurs. Nous faisons 62% de la production mondiale. Cela fait 4 ans que nous avons décidé de plafonner la production », a indiqué M. Koné Ibrahim.

Concernant les  »spéculations » sur le prix du kg pour la campagne à venir, il a rétorqué que cela résulte d’une politique. À cet effet, Koné Ibrahim Yves n’a pas manqué de dire sa part de vérité. « Nous savons qu’à un moment donné, les prix allaient augmenter. C’est vrai qu’il y a eu des spéculations, mais c’est le résultat d’une politique », a-t-il martelé. Par ailleurs, saluant la présence massive des acteurs de la filière, Koné Ibrahim Yves a émis le vœu d’instituer cette rencontre. « C’est première rencontre, et nous comptons chaque année, instituer deux jours de rencontres avec les planteurs en fin de campagne », a-t-il souhaité.

Georges Badiel