Accueil A LA UNE Tensions au sein de la FESCI : Un étudiant Brutalement assassiné à...

Tensions au sein de la FESCI : Un étudiant Brutalement assassiné à Abidjan

La scène se déroule dans la nuit du 29 au 30 septembre au CHU de Cocody, où le corps sans vie d’un étudiant a été découvert, marqué par des signes de violence. Il s’agit d’AGUI Mars Aubin Deagoué, connu sous le nom de « Général Sorcier », âgé de 49 ans et étudiant en Master 2 option Anglais à l’Université d’Abobo-Adjamé.

 

AGUI, un membre actif de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), était également le principal opposant au Secrétaire Général de l’organisation, KAMBOU Sié. Ce contexte de rivalité au sein de la FESCI jette une ombre inquiétante sur la vie estudiantine à Abidjan, où des tensions persistantes pourraient dégénérer.

 

Suite à la découverte du corps, la Gendarmerie a interpellé SIDIBÉ Abdoul Karim, qui se présente comme un agent de renseignement et serait proche de KAMBOU Sié. Au cours de son interrogatoire, SIDIBÉ a révélé avoir été mandaté par KAMBOU Sié pour organiser une rencontre avec AGUI, qui, selon lui, était en conflit avec le Secrétaire Général de la FESCI, à en croire le communiqué du Procureur de la République. Après avoir convaincu AGUI de le rencontrer, celui-ci aurait été enlevé dans une cave à Angré Pétro Ivoire par des individus inconnus.

Le Procureur de la République, Koné Braman Oumar, a promis que toute la lumière serait faite sur cet homicide, assurant que les responsables seront recherchés, interpellés et traduits en justice. Il a également tenu à rassurer les parents d’élèves et les étudiants quant à la gravité des faits et la détermination des autorités à garantir la sécurité sur les campus.

 

La FESCI, souvent au cœur de conflits et d’incidents violents, est désormais confrontée à un moment critique qui pourrait affecter son image et sa légitimité. Les autorités invitent à la vigilance et à la sérénité, alors que l’enquête se poursuit pour éclaircir les circonstances de ce meurtre tragique.

Bintou Sanogo