Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a presidé le jeudi 5 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture officielle de la 10ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE/AMCEN), à Abidjan. Ce rendez-vous solennel a été marquée par le démarrage du segment ministériel.
À l’occasion et en présence d’un parterre de personnalités du monde de l’Environnement, ministres, experts et partenaires techniques le chef du gouvernement ivoirien par ailleurs, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, a, au nom du président de la République, félicité l’ensemble des acteurs de ce rendez-vous. Cela, pour « l’initiative de cette concertation fraternelle, de sorte à partager nos ambitions au regard de la situation que nous vivons en matière d’environnement ».
En effet, au moment où se profile la COP 16, Beugré Mambé a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de travailler en synergie pour faire face aux défis climatiques. « C’est ensemble que nous sommes forts », a-t-il proposé en vue d’adresser plus efficacement les défis environnementaux. Car, a-t-il souligné par la suite, l’impact néfaste de la dégradation du climat sur les activités économiques, humaines et sociales en Afrique. Notamment « la perte de 4 millions et demi de terres arables tous les ans ». Si les causes de cette dégradation sont multiples, le PM en a défini trois d’essentielles. « La première cause, c’est la déforestation du couvert végétal en Afrique ; la deuxième, c’est l’utilisation disproportionnée des engrais chimiques ; la troisième, ce sont les changements climatiques dus à nos activités industrielles avec l’agression permanente de la couche d’ozone », a-t-il égrené.
A noter que ces consultations qui ont débuté le 30 août dernier. Comme en 2022 où elle a organisé avec succès la COP 15 sur la désertification, la Côte d’Ivoire, pays hôte de la 10e Session extraordinaire de la CMAE/AMCEN, est en passe de relever un autre défi. En effet, les présents travaux qui préfigurent la COP 16 sur la désertification (du 02 au 13 décembre, à Ryad) ont atteint hier, l’étape cruciale du segment ministériel.
Armel Roy