Afrikexpress-« La présence de Laurent Gbagbo à la tête de notre pays a été la pire erreur de l’histoire de notre jeune Côte d’ivoire. Sa gestion a été émaillée de charniers, de tueries massives, de disparitions forcées, de dégradation massive du tissu socioéconomique et de dépravation des mœurs. Aucun investissement sérieux. Sa gestion a surtout été marquée par son incapacité à assurer la sécurité des ivoiriennes et des ivoiriens qui a atteint son point culminant avec une rébellion », a indiqué Cissé Bacongo ce jeudi 25 avril 2024, lors d’une conférence de presse à Abidjan-Cocody.
Pour lui, Laurent Gbagbo était pourtant, selon la Constitution, le garant de l’intégrité du territoire. Il devrait être donc poursuivi pour haute trahison, pour parjure….
« Il ne pouvait en être autrement puisque Laurent GBAGBO n’avait jamais géré auparavant même pas une association. Il a rusé pour arriver au pouvoir, il a été élu par défaut, dans des conditions que lui-même avaient qualifié de calamiteuses. Quand j’écoute Gbagbo j’ai de la compassion pour lui. Quand j’écoute ses partisans, je suis doublement pris de compassion pour lui car j’ai l’impression que Gbagbo vit dans un monde virtuel. Il doit revenir au monde réel et accepter que le monde a changé. Sa place, c’est d’être opposant professionnel.
Lorsque je dis qu’il doit rester un opportuniste professionnel, c’est de l’amabilité. Je voudrais insister sur ce point et je crois même que mon avis est partagé par des militants du PPACI. Le PPACI peut avoir une compréhension différente. C’est normal et c’est de bonne guerre. Cependant cela n’est pas une raison, pour tomber dans les enfantillages comme ceux qui ont été servis à l’opinion publique par un écorché vif », a soutenu le secrétaire exécutif du RHDP, Cissé Bacongo.
BS
