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RENTREE OFFICIELLE AU CENTRE DE SERVICE CIVIQUE DE GUEDIKPO / 100 JEUNES FILLES S’ENGAGENT POUR LE PROJET GIRL POWER

Ce vendredi 3 mai 2024, le Centre de Service Civique de Guédikpo, dans le département de Sassandra, a été le théâtre d’une cérémonie officielle marquant l’entrée de 100 jeunes filles dans le cadre du programme « Girl Power ».

Un projet du Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique mis en œuvre par l’Office du Service Civique National (OSCN) avec l’appui technique et financier de l’UNICEF.

Cette rentrée symbolique fait suite à celles qui se sont déroulées précédemment dans les centres de service civique de Bimbresso (Songon) de Guinguéréni (Boundiali) et de Bouaké 1 et 2, marquant ainsi le début officiel du service civique pour l’année 2024.

Amara Coulibaly, Directeur du Service Civique d’Action pour le Développement à l’OSCN, a mis en lumière le rôle crucial des centres de service civique dans la resocialisation des jeunes en situation de vulnérabilité, avec pour objectif ultime leur réintégration dans la société en tant qu’agents de changement.

Lire aussi :PROJET « GIRL POWER » :Les capacités de 100 jeunes filles en situation de vulnérabilité des régions de la Bagoue, du Poro et du Tchologo, renforcées par l’OSCN

En ce qui concerne le centre de Guédikpo qui met en œuvre le programme « Girl Power » visant à la résilience et à l’autonomisation des jeunes filles en difficulté sociale, il a souligné que sur les 100 jeunes filles accueillies, 27 sont mères, bénéficiant ainsi d’une prise en charge spécifique incluant la garde de leurs enfants au sein de la crèche du centre.

« Vous conviendrez avec moi qu’une jeune fille avec un enfant à bas âge, cela peut constituer un frein à sa formation, c’est pourquoi sur le centre, il est prévu un dispositif de prise en charge des enfants » a fait savoir Monsieur Coulibaly.

 

Le programme « Girl Power » ne se limite pas à une formation théorique, mais offre également aux jeunes filles la possibilité d’apprendre un métier, tel que la construction métallique, la mécanique, la pâtisserie, la cuisine, l’esthétique cosmétique et l’agro-pastorale.

Cette approche vise à faciliter l’autonomisation de jeunes filles vulnérables issues de milieux défavorisés en leur donnant les compétences et les outils nécessaires pour adopter des comportements sains, développer des activités génératrices de revenu et impacter positivement leur famille et leur communauté.

La cérémonie, présidée par Diamao Hubert, sous-préfet de Sago, Département de Sassandra a été l’occasion de rappeler l’importance de l’autonomisation des jeunes filles en situation de vulnérabilité.

 

« Personne n’est condamnée à être vulnérable toute sa vie. La vulnérabilité peut arriver dans notre vie de façon accidentelle, mais la volonté de briser ce cycle infernal de la vulnérabilité appartient à chacune d’entre vous », a-t-il déclaré, encouragent les jeunes filles à saisir cette opportunité pour sortir de la précarité.

Le Service Civique d’Action pour le Développement s’engage ainsi à resocialiser les jeunes en situation de vulnérabilité, en leur offrant des compétences entrepreneuriales et civiques essentielles pour leur réintégration sociale et économique.

Au total, ce sont 2 300 jeunes, filles et garçons, qui seront accueillis dans les différents centres de service civique en 2024, témoignant de l’engagement des autorités et de ses partenaires en faveur de l’autonomisation des jeunes en général et singulièrement des filles en situation de vulnérabilité.

Elle représente également un pas significatif vers la construction d’une société plus inclusive et égalitaire.

BS