Faciliter l’intégration et la solidarité des peuples de la CEDEAO est l’un des objectifs que s’est fixé sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi-Koto, Reine-Mère de la CEDEAO des peuples et des communautés d’Afrique. Pour y arriver, elle a initié, depuis 3 ans, le Festival national de l’Afrique (FENA), un puissant moyen de promotion, de valorisation aux yeux du monde des traditions et cultures des peuples africains, et d’entretien du riche héritage culturel et traditionnel africain, en enseignant aux jeunes générations.
Les lampions se sont éteints, le dimanche 27 mai dernier, au Palais de la culture de Treichville, sur la 3ème édition du FENA organisée autour du thème : « Culture et tradition pour l’intégration des communautés des peuples de l’espace CEDEAO et d’Afrique ». En présence de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, parrain de la cérémonie, par ailleurs représentant du Premier ministre Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, et du ministre d’État Téné Birahima Ouattara.
Kobenan Adjoumani a félicité les initiateurs de ce rendez-vous. « Je félicite (…) sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi-Koto, pour le travail remarquable qu’elle bat. Nous avons vu sur cet espace, toutes les communautés étrangères et ivoiriennes (Senoufo, Ebrié…) », fait-il savoir. Et d’ajouter : « Nous avons vu des danses venues de divers horizons pour célébrer avec nous la fête. C’est cela la cohésion et la notion de paix. Notre président, Alassane Ouattara, œuvre pour qu’il ait la paix dans tous les pays qui nous environnent. Le Premier ministre me charge de vous dire merci, et surtout de continuer à aller de l’avant dans le cadre de ce que vous faites…».
Pour sa part, le chef Djagoua, chef du village d’Attécoubé, par ailleurs porte-parole de sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi-Koto, Reine-Mère de la CEDEAO, des peuples et des communautés d’Afrique, s’est réjoui de la tenue de ce festival. « Merci pour ce festival qui œuvre pour la cohésion au niveau des populations en Afrique de l’Ouest. La Reine-mère me charge de dire merci aux uns et autres pour le déplacement », informe-t-il. Pour Pascal Yacoumé, président du Comité d’organisation, ce festival est un symbole du vivre-ensemble entre les communautés de la CEDEAO. « Cela redéfinit aussi notre mode de vie car c’est un espace d’échange et de partage. Comme doléances, nous demandons que ce festival soit institutionnalisé, un siège pour accueillir les festivalier et une dotation en véhicule de commandement pour la Reine-mère », dit-il.
Avant la série des allocutions, l’on a assisté à un défilé d’aréopage de danses traditionnelles, une parade des rois d’ici et d’ailleurs. Le festival a été aussi meublé par des mets traditionnels et des activités sportives à Gonzagueville dans la commune de Port-Bouët. Aussi, une journée consacrée à la santé, aux exposants et aux acteurs culturels.
Georges Badiel