Afrikexpress-L’ancien ministre des Sports de la Côte d’Ivoire, Alain Lobognon, dénonce les accusations portées contre Cissé Bacongo, accusé à tort de vouloir déposséder les Ebrié de leurs terres.
Selon Lobognon, ces accusations relèvent d’une mauvaise foi politique destinée à freiner le développement de la région.
Un Rêve de Modernisation
Lobognon rappelle la chanson « Belle Abidjan » de l’artiste Rochereau, évoquant une époque où les habitants étaient fiers de leur capitale. Aujourd’hui, les nouvelles générations méritent de vivre dans un environnement tout aussi beau et moderne. C’est ce rêve qui a inspiré la nomination de Cissé Bacongo à la tête du district d’Abidjan, une décision largement applaudie.
Le Projet du 4e Pont
Le projet du 4e pont, reliant Yopougon à Adjamé, est au cœur de la controverse. Le tracé passe par l’avenue Reboul, impliquant des déplacements de populations. Cependant, le gouvernement a pris en compte toutes les préoccupations : un recensement des personnes touchées a été effectué et un site de relocalisation aux II Plateaux a été aménagé. De plus, un fonds de quatre milliards de FCFA est disponible pour indemniser les personnes impactées.
Les Véritables Enjeux
Malgré ces mesures, certains opposants cherchent à bloquer les travaux, mettant en péril le développement d’Abidjan. Lobognon souligne que cette opposition n’est ni une défense des droits des Ebrié ni une lutte contre une quelconque colonisation, mais plutôt une tentative de freiner un projet vital pour la modernisation et l’assainissement de la ville.
Appel à la Raison
Lobognon appelle à la fin des violences et des chantages qui nuisent au tissu social et national. Il rappelle que l’État a respecté ses engagements dans le protocole signé en 2020 avec les chefs Ébrié. Aucune communauté ne doit se croire supérieure aux autres.
Le développement d’Abidjan passe par la réalisation de projets d’infrastructure tels que le 4e pont. Alain Lobognon exhorte tous les acteurs à cesser les chantages et à soutenir le progrès pour redonner à Abidjan son éclat d’antan.
Fatoumata Ouédraogo
Afrikexpress.info
