Afrikexpress-Abidjan, le 31 juillet 2024 – Depuis le mardi 4 juin 2024, plusieurs étudiants de la Côte d’Ivoire ont été arrêtés »sans motif apparent » alors qu’ils rentraient chez eux après les cours. Ces étudiants ont été conduits à la préfecture de police avant d’être transférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan. À en croire Kambou Sié, Ces arrestations »arbitraires » constituent une violation grave des droits fondamentaux.
En réaction, la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), sous la direction de Kambou Sié, a immédiatement entamé des démarches pour obtenir la libération des étudiants.
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, la Fesci informé que Malgré des efforts incessants, les autorités n’ont pas donné suite aux demandes de la FESCI, aggravant ainsi l’injustice.
Ces étudiants, informe la note, ont manqué les examens de la première session, entraînant une perte académique significative. La FESCI, qui avait fait confiance aux promesses des autorités pour une libération rapide, a appris que les étudiants seront jugés le 16 octobre, ce qui les empêchera également de passer les examens de la deuxième session. Cette décision menace sérieusement leur avenir académique et professionnel.
Pour protester contre ce qu’elle appelle injustice, la FESCI a décidé de bloquer les entrées et de suspendre toutes les activités sur le campus universitaire. Cette action vise à attirer l’attention sur la gravité de la situation et à faire entendre la voix des étudiants. Kambou Sié a tenu à préciser que la FESCI est apolitique et n’est instrumentalisée par aucun parti politique. L’organisation a pour seul objectif de défendre les droits et les intérêts des étudiants.
Certaines rumeurs ont suggéré que la FESCI cherchait à perturber les examens du BTS, ce que l’organisation dément fermement. En tant qu’entité attachée aux valeurs citoyennes et républicaines, la FESCI ne pourrait jamais agir ainsi. Ces accusations visent uniquement à discréditer le mouvement et à détourner l’attention de la véritable injustice subie par les étudiants.
La FESCI, sous la direction de Kambou Sié, appelle à la libération immédiate des étudiants injustement incarcérés depuis maintenant deux mois. Le mouvement continuera ses actions de solidarité pour éviter une année blanche à ces étudiants.
BS
Afrikexpress.info