Le Premier ministre Robert Beugré Mambé, ministre des Sports et du cadre de vie, a invité le vendredi 20 septembre 2024, le groupe de la Banque mondiale à renforcer son engagement en Côte d’Ivoire. Le chef du gouvernement ivoirien s’exprimait à la faveur de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de définition et de validation des modalités de suivi de la performance des Projets financés par la Banque mondiale, à Grand Bassam.
« Je les invite à renforcer leur engagement dans notre pays, de notre peuple et des générations qui nous suivent », a déclaré Beugré Mambé. Toutefois, a-t-il salué le soutien et l’accompagnement constant de ce Partenaire technique et financier (PTF) au profit de la Côte d’Ivoire. A l’en croire, le gouvernement ivoirien poursuit résolument sa marche vers le développement de notre pays, grâce aux PTF comme la Banque mondiale notamment. « À ce jour, la Banque mondiale finance 24 Projets et Programmes en Côte d’Ivoire pour un montant de 3.116,6 milliards de francs CFA. À une échelle plus globale, nos partenaires techniques et financiers ont joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de notre Programme national de développement (PND) avec un financement obtenu fin 2023, à hauteur de 17.832,6 milliards de dollars américains soit près de 10.699,6 milliards de francs CFA, environ 68% des 26.179,6 millions de dollars américains », a-t-il fait savoir.
En revanche, la bonne gestion des ressources dans les délais impartis et d’atteindre les objectifs de chaque Projet constituent pour Beugré Mambé, un »défi majeur » qui accompagne cette ‘’grande confiance placée en la Côte d’Ivoire’’. À cet effet, le PM a exhorté les unités de coordination de ces Projets ainsi que toutes les structures de l’État impliquées à être particulièrement attentives aux paramètres relatifs aux indicateurs de résultats et de performance, définis de concert avec les bailleurs de fonds.
Dans ce sens, il a relevé la mise en place au sein de la Primature, d’une équipe chargée de suivre et d’accroître les performances desdits Projets. « L’étroite collaboration entre cette équipe et les acteurs de l’écosystème ont permis d’atteindre 20,8% du taux de décaissement contre 10% attendus », a-t-il indiqué. Ce taux bien que largement satisfaisant, selon lui, il faut aller au-delà. « Ce n’est pas impossible d’atteindre le taux que nous avons indiqué.(…) Si on applique ces 20,8%en moins de 3 mois, en améliorant nos efforts et en prenant davantage conscience que plus les performances seront bonnes mieux les bailleurs de fonds seront outillés pour nous accompagner.(…)», a-t-il dit. Il s’agit simplement, pour lui, de définir les segments, les quantités à produire et les volumes de financement à mobiliser pour chaque projet. Mais il faut, a-t-il ajouté, que les délais de non-objection respectent le calendrier retenu pour chaque projet, les délais d’approbation.
Georges Badiel
