En présence du commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, et plusieurs officiers supérieurs de cette institution, le vendredi 20 septembre dernier, à l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan (EGA) sise à Cocody, le 7e Cours d’état-major de gendarmerie (CEMG), débuté le 11 mars 2024, a officiellement fermé ses portes.
Ce sont 33 officiers stagiaires dont 19 issus de la Côte d’Ivoire ; 6 du Gabon; 3 de la Guinée ; 1 du Cameroun ; 2 de la RDC et autant du Sénégal. L’occasion pour le général Apalo Touré de rappeler à l’intention de ces officiers stagiaires ainsi qu’à l’ensemble des gendarmes leur vocation première. A l’en croire, il s’agit d’assurer la défense du territoire national dans leurs pays respectifs et de protéger les populations de ceux qui menacent d’attenter contre leurs vies. « Les Etats attendent que nous les sécurisions, que nous veillions sur eux. En tant que militaires, nous devons comprendre que l’Etat nous donne des armes pour le protéger, pour veiller sur lui. Cette culture doit être encrée fortement en chacun d’entre nous », a argué M. Touré. Aussi, a-t-il appelé ses hommes à se tenir en alerte pour mettre hors d’état de nuire toutes les personnes qui tenteraient de troubler la stabilité du pays et par voie de conséquences, celle des populations. « Nous devons nous évertuer à lutter contre la criminalité, à protéger les populations », a-t-il recommandé. Poursuivant, il les a exhortés à contribuer à la consolidation de la paix dans le pays. « Je vous demande à chacun d’être un vecteur de sécurité, de paix et de bonne guidance dans son pays », a-t-il recommandé.
Auparavant, le colonel-major, Camara Kinanya Alain, le commandant de l’EGA, s’est réjoui de la qualité des formations administrées pendant ces 6 mois à ces officiers stagiaires du 7e CEMG. Pour lui, ceux-ci sont aptes à servir au sein des différentes unités. « Ils sont désormais aptes à évoluer dans un contexte multidimensionnel et capable d’appréhender les enjeux géostratégiques inhérents au monde contemporain qui demeure en constante mutation », s’est-il exprimé.
Pour sa part, colonel Kouakou Koffi Serge, commandant du 7e cours d’état-major de gendarmerie a relevé les différents modules dispensés aux impétrants. Selon lui, ils ont été formés à exercer des fonctions au sein d’un état-major national ou multinational, à participer aux opérations interarmes voire interarmées. Aussi, pour avoir été formés à prendre les commandes d’une entité de gendarmerie du niveau « groupe escadrons ou légion » et « d’exercer des responsabilités dans l’administration sécuritaire en ayant une large vision des problématiques contemporaines », ils constituent une ‘’force de proposition crédible’’ auprès des autorités militaires et civiles.
Georges Badiel