Afrikexpress-Diabaté Beh, récemment évincé du secrétariat général du Front populaire ivoirien (FPI) sous la direction d’Affi N’Guessan, a réagi dans un entretien accordé à LE MANDAT. Pour lui, cette décision est un « non-événement » qui ne remet pas en cause son engagement de 34 ans au sein du parti, dont 23 ans au secrétariat.
Il a affirmé sa volonté de continuer à œuvrer pour le FPI et a insisté sur la nécessité de maintenir le partenariat avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Rien ne me fera reculer… Je renforce ma position. Le FPI ne doit pas rompre ce partenariat, et dans les jours à venir, vous verrez les conséquences de cette décision », a-t-il déclaré.
Diabaté Beh a exprimé son malaise face aux fréquents changements d’alliances, dénonçant un manque de clarté sur l’identité et les objectifs du FPI. Il a également critiqué l’acceptation de l’offre du PPA-CI, la qualifiant de « n’importe quoi », affirmant que cela ne peut en aucun cas être considéré comme une victoire pour le FPI.
Il a également exprimé son indignation envers Affi Nguessan, qu’il accuse de mépriser les militants en acceptant de recevoir une délégation de Laurent Gbagbo chez lui, plutôt que de se rendre au siège du parti. « C’est un mépris pour les militants. Affi dit qu’il veut me rencontrer, mais refuse d’aller au siège du FPI. Ce n’est pas une question de nourriture, mais de dignité », a-t-il insisté.
Diabaté Beh a averti qu’il prendra des mesures dans les jours à venir, promettant de ne pas abandonner la lutte pour un FPI uni et fort. « Dès demain, vous verrez ce que nous comptons faire. Nous ne baisserons pas les bras. Notre combat continuera jusqu’à ce qu’Affi recule. Le bicéphalisme est déjà là, et nous allons l’assumer. Nous ne sommes plus des enfants ni des nouveaux militants. Il n’y aura pas deux FPI », a-t-il conclu, affirmant sa détermination à défendre les valeurs et l’intégrité du parti.
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