Le récent remariage du pasteur Marcello Tunasi, figure religieuse bien connue, suscite des réactions et des interrogations, notamment de la part de Gédéon de la Tchetchouvah. Ce dernier, connu pour ses prises de position, a soulevé des questions importantes concernant la cohérence entre les prêches et les actes, particulièrement sur la question du remariage après le décès de l’épouse en juin 2024.
Dans un post sur son compte X, Gédéon de la Tchetchouvah précise que sa préoccupation ne réside pas dans la possibilité pour un « homme de Dieu » de se remarier après le décès de sa femme, même s’il combat la polygamie. La vraie question qu’il soulève, de manière « pacifique et publique », est bien plus épineuse et éthique : « Est-ce qu’un individu qui se dit homme de dieu et condamne la polygamie peut-il connaître sa femme de remariage dans le dos de la mère de ses enfants avant la disparition de cette femme ? »
Cette interrogation met en lumière une problématique délicate : celle de la fidélité et de la transparence dans la vie personnelle des leaders religieux. Gédéon de la Tchetchouvah suggère que si de telles pratiques étaient avérées, cela poserait un sérieux problème d’éthique et de crédibilité, menant à une double morale. Il conclut sa réflexion par une question rhétorique cinglante : « Ou bien on se contente du fameux dicton qui dit : faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ? »
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Cette interpellation de Gédéon de la Tchetchouvah ouvre un débat plus large sur les attentes de la société envers les figures spirituelles. La vie privée des pasteurs, évêques et autres leaders religieux est souvent scrutée à la loupe, et toute incohérence perçue entre leur discours public et leurs agissements personnels peut éroder la confiance de leurs fidèles.
Ouattara Yvette
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