Suite à la récente déclaration du Procureur du Faso relative au décès du détenu burkinabè Traoré Alain Christophe, alias Alino Faso, survenu en Côte d’Ivoire, le mouvement patriotique Les Gardiens de la République a réagi vigoureusement à travers un communiqué publié ce jeudi à Abidjan.
Dans ce texte à la tonalité ferme, signé par son président national Soro Nambégué Issouf, le mouvement dénonce « le ton accusatoire, arrogant et déplacé » d’une autorité judiciaire étrangère, qu’il accuse de porter « des soupçons graves contre l’État ivoirien, sans preuve, sans retenue, et en dehors de tout cadre bilatéral officiel ».
Un rappel à la souveraineté judiciaire ivoirienne
Les Gardiens de la République réaffirment avec force que « la Côte d’Ivoire est un État de droit », où les procédures judiciaires suivent les normes en vigueur et se déroulent de manière indépendante. À ce titre, le mouvement précise que le détenu Traoré Alain Christophe, bien connu des services de sécurité ivoiriens, était incarcéré depuis janvier 2025 dans le respect des textes en vigueur.
« Un rapport médical existe, une enquête est ouverte », souligne le communiqué, avant de rejeter toute possibilité de pression ou d’ingérence étrangère dans le déroulement de la procédure. « Aucune autorité étrangère ne viendra écrire notre procédure judiciaire à notre place », martèle le texte.
Une charge contre les autorités burkinabè
Dans un ton particulièrement critique, le mouvement accuse les autorités judiciaires burkinabè de chercher à détourner l’attention de leurs propres difficultés internes. « Si le Burkina Faso cherche des responsabilités, qu’il commence par protéger ses propres populations, sécuriser ses territoires, et arrêter de faire diversion sur le dos de la République de Côte d’Ivoire », lit-on encore.
Un appel à la vigilance patriotique
Les Gardiens de la République appellent à rejeter fermement ce qu’ils qualifient d’« ingérence », de « désinformation » et de « diplomatie des préjugés ». « Les Gardiens de la République veillent, et ne laisseront aucune main étrangère salir l’image de notre Nation », avertit leur président, Soro Nambégué Issouf, avant de rappeler la devise du mouvement : « La Nation avant tout ».
BS
Views: 75