Accueil A LA UNE Affaire A’Salfo : Accusations infondées sur sa nationalité ivoirienne, André Sylver Konan...

Affaire A’Salfo : Accusations infondées sur sa nationalité ivoirienne, André Sylver Konan rétablit la vérité

AFRIKEXPRESS-Depuis quelques jours, une polémique enflamme les réseaux sociaux et met en cause la nationalité ivoirienne du célèbre chanteur A’Salfo, leader du groupe Magic System.

Accusé de falsification de documents pour obtenir sa naturalisation, l’artiste est au centre d’un débat alimenté par des déclarations polémiques, notamment celles du cyberactiviste Johny Pacheco.

 

Face à cette situation, le journaliste et analyste politique André Sylver Konan a pris son clavier  pour clarifier les faits. Dans une publication sur sa page Facebook, il a formellement démenti ces allégations et rappelé que la naturalisation d’A’Salfo date de 2009, sous la présidence de Laurent Gbagbo. « Le lead vocal de Magic System n’a jamais fraudé pour avoir la nationalité ivoirienne. Je dis bien jamais. A’Salfo a été naturalisé il y a seize ans et est autant Ivoirien que vous et moi. Le décret a été signé le 24 juillet 2009 et publié au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé.

Le journaliste a également déploré la facilité avec laquelle certaines personnes adhèrent aux théories infondées circulant sur les réseaux sociaux. « Je m’étonne que de nombreux Ivoiriens soient devenus si facilement manipulables ! Quelle est cette forme de voyeurisme intellectuel qui fait qu’on se nourrit de fadaises ? », s’est-il interrogé.

Selon lui, ces accusations farfelues ne sont que des stratagèmes visant à détourner l’attention du véritable débat national : à savoir les réformes politiques et les solutions que proposent les différents partis politiques ivoiriens pour le développement du pays.

La ortie d’André Sylver Konan  apporte donc un éclairage nécessaire sur cette affaire qui n’a, en réalité, aucun fondement juridique. Elle rappelle l’importance de la vérification des informations avant de les relayer, afin d’éviter la propagation de fausses nouvelles qui nuisent non seulement aux individus, mais aussi au climat social en Côte d’Ivoire.

AFRIKEXPRESS.INFO