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Affaire ‘’On ne gouverne pas pour un parti…’’: Un analyste socio-politique recadre Tidjane Thiam

Le nouveau président du PDCI, Tidjane Thiam, a affirmé, à l’occasion des obsèques de Bedié, le vendredi 24 mai dernier qu’on ne gouverne pas pour un parti politique, on gouverne pour tout le monde. A la suite de ces propos, l’expert analyste socio-politique et économique, le Dr Oussou Kouamé Rémi, a recadré le nouveau président du vieux parti, dans une déclaration dont copie nous est parvenue.

Dr Oussou Kouamé Rémi, s’interrogeant si Thiam a mesuré la véritable portée de ses propos, a souligné la gouvernance du chef de l’État, en vue d’une meilleure équité et inclusion. « Depuis que le président Alassane Ouattara a accédé à la magistrature suprême, en avril 2011, il travaille pour une meilleure équité et inclusion.(…) De tous les présidents qui se sont succédé à la tête de la Côte d’Ivoire, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’ Alassane Ouattara est et demeure celui qui peut être qualifié de plus inclusif et de celui qui fait plus preuve d’équité.(…) Le Président Alassane Ouattara œuvre à créer les conditions propices à l’épanouissement, à la fois économique, social et politique de toutes les couches socio-professionnelles ; le tout dans un souci d’inclusion et d’égalité des chances pour tous et de bien-être individuel », a-t-il relevé. Selon l’analyste politique, le président du PDCI remet en cause l’un des éléments fondamentaux du pouvoir politique. « Tout pouvoir repose sur la confiance que le leader peut placer en ses collaborateurs, la possibilité de pouvoir compter sur leur fidélité et loyauté, en toute circonstance. Plus le chef a confiance en ses hommes, plus son pouvoir est solide », pense Dr Oussou.

Pour lui, la politique du président Ouattara n’a rien à avoir avec ‘’un quelconque favoritisme, copinage, ou injustice encore moins iniquité’’. « C’est simplement une question de bon sens et de logique », dira-t-il. De par la nature et les enjeux mêmes de la gouvernance poursuit-il, un leader politique est contraint de ne s’appuyer que sur ceux en qui il peut placer sa confiance. Or, la confiance ne naît pas du jour au lendemain. D’où ses choix qui sont parfois mal vus ou mal appréciés. « On se demande si les propos du 1er responsable du PDCI ne seraient pas de purs arguments de pré-campagne », a-t-il interrogé quand on sait Tidjane thiam a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre 2025, pour le compte du vieux parti.

Georges Badiel