Le récent remariage du pasteur Marcello Tunasi, à la tête de l’Église Compassion, a provoqué une vague de réactions mitigées, un peu plus d’un an après le décès de son épouse en juin 2024. Face à la polémique grandissante, le pasteur a choisi de s’exprimer, affirmant que son union est une « mission » guidée par la volonté divine.
Dans une déclaration empreinte de foi, le pasteur Tunasi a partagé ses motivations et ses convictions, cherchant à apaiser les critiques et à éclairer sa démarche. « Nous nous sommes dit oui. Dans la volonté de Dieu, au temps de Dieu, avec la personne que Dieu a choisie », a-t-il affirmé. Il a souligné la dimension spirituelle de cette union, la décrivant non pas comme une simple alliance, mais comme une « mission ». « Un cœur, une vision, un seul amour bâti sur le roc. Merci à tous ceux qui nous portent dans la prière. Ce n’est que le début », a-t-il ajouté, invitant ses fidèles et sympathisants à le soutenir dans la prière.
Pour répondre directement à ses détracteurs, le pasteur Marcello Tunasi a puisé dans les Écritures, citant le livre de Jérémie 1:19 : « Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel ». Ce verset biblique, connu pour son message de protection et de victoire divine face à l’adversité, semble être la réponse choisie par le pasteur pour faire face aux jugements et aux condamnations qu’il a rencontrés.
Le remariage du pasteur Marcello Tunasi intervient après une période de deuil intense suite au décès de son épouse. Si de nombreux fidèles ont exprimé leur soutien et leur joie pour ce nouveau chapitre de sa vie, d’autres ont manifesté leur désapprobation, jugeant le délai trop court. Cette situation a ouvert un débat au sein de la communauté chrétienne, notamment sur les usages et les attentes concernant le remariage des pasteurs.
Avec ses déclarations et sa référence biblique, le pasteur Tunasi positionne son remariage comme un acte de foi et d’obéissance à une volonté supérieure, invitant chacun à comprendre sa démarche sous un angle spirituel plutôt que purement humain. Reste à voir comment cette réponse sera accueillie par l’opinion publique et la communauté religieuse dans les jours à venir.
Ouattara Yvette
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