Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a concrétisé sa promesse de renforcement de la sécurité nationale en créant trois nouveaux bataillons d’intervention rapide. Cette décision, annoncée dans un décret présidentiel le 2 janvier 2025, marque une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme.
Ces nouvelles unités, nommées 26e, 27e et 28e bataillons d’intervention rapide (BIR), seront dirigées respectivement par les capitaines San Salifou Traoré, Sayouba Yannick Sawadogo, et Wenceslas Yameogo. Leur mission principale est d’intervenir rapidement face à toute menace pesant sur l’intégrité du territoire national, tout en renforçant les capacités des Forces armées nationales.
Des objectifs stratégiques pour la sécurité nationale
Lors de son message à la Nation à l’orée de la nouvelle année, le capitaine Ibrahim Traoré avait annoncé la création d’au moins cinq bataillons en 2025. Ces unités sont destinées à privilégier la mobilité et la puissance de feu dans les opérations militaires, tout en assurant des missions cruciales telles que :
L’escorte de convois logistiques pour les Forces armées ou d’autres organismes.
La lutte contre le grand banditisme en collaboration avec les forces de sécurité intérieure.
La préservation des traditions militaires.
Avec cette initiative, les autorités burkinabè démontrent leur engagement à renforcer la sécurité dans un pays confronté depuis plusieurs années à une grave crise liée au terrorisme. Ces bataillons d’intervention rapide joueront un rôle central dans la défense du territoire et la protection des populations.
Ce renforcement stratégique des capacités militaires témoigne de la détermination du gouvernement de transition à relever les défis sécuritaires et à restaurer la stabilité au Burkina Faso.
TKF