Le Professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly a indiqué qu’aucun signe n’est typique du cancer. Toutefois, la directrice du CNRAO a donné quelques signes qui pourraient causer cette maladie.
« Le premier signe, c’est la boule dont on parle, qui peut se trouver dans le sein. Mais elle n’est pas forcement d’origine cancéreuse. Il peut y avoir le changement d’aspect de la peau, avec des petits points noirs un peu comme une orange. Cet aspect n’est pas aussi forcément lié à un cancer. Ça peut être une infection. Il faut donc aller se faire consulter pour être située. Il y a aussi le bout du sein qu’on appelle le mamelon peut rentrer, le fait qu’on ait des croutes au bout des seins, il peut avoir des écoulements anormaux d’un seul côté. Souvent c’est du sang, pas du lait. Si la femme n’est pas n’est pas en train d’alerter, cela peut être un signe. Je voudrais dire aussi que la boule du cancer, au début, ne fait pas mal. Mais toute boule dans les seins qui ne fait pas mal n’est pas forcément un signe du cancer. Ce que je demande c’est d’aller à l’hôpital pour vérifier », a clarifié la professeure.
Quant au cancer du sein chez l’homme, elle a informé qu’en Côte d’Ivoire, selon l’OMS, on enregistre 3.306 nouveaux cas de cancer du sein par an. La directrice du CNRAO a ajouté que chez les hommes, le cancer du sein est rare et est estimé à 0,5 à 1% de tous les cancers du sein qui concernent les hommes. Le message qu’on donne homme c’est que ça peut exister. Pour finir, elle a rassuré que cette maladie du sein peut se guérir et qu’il ne faudrait pas tomber dans la paranoïa.
Georges Badiel