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Certification des semences exemptes de maladies: Un dialogue politique et technique de haut niveau ouvert à Abidjan

Un dialogue politique et technique de haut niveau s’est tenu, les 7 et 8 mars 2024, au pôle scientifique de l’université Félix Houphouët Boigny de Bingerville, sous l’égide de Central and West African Virus Epidemiology for Food Security (WAVE).

Ce, dans le cadre du projet BIORISKS qui vise à certifier les semences exemptes de maladies. Venus d’Afrique et d’Europe, essentiellement constitués de chercheurs, les participants ont, au cours des travaux, tiré la sonnette d’alarme sur les menaces qui planent sur la sécurité alimentaire et encouragé les décideurs à la prise en compte des résultats des recherches dans leurs différentes politiques agricoles, pour garantir une sécurité alimentaire à leurs pays.

 

Ce fut l’occasion de lancer les projets du « WAVE Bridge », qui concernent la lutte contre l’incursion rapide des agents phytopathogènes transfrontaliers en Afrique occidentale et centrale. Pour le Pr. Pita Justin, directeur exécutif de l’institut « WAVE », il faut sensibiliser les décideurs (politiques) et les paysans en vue de la mise en œuvre d’un plan de riposte exécutable afin d’endiguer cette menace.

La rencontre d’Abidjan a permis Le déploiement et l’adoption par les pays concernés d’un plan d’actions pour contrer la propagation du virus mosaïque du manioc d’Afrique de l’Est – Contrôler celui du striure brune du manioc afin de maîtriser de potentielles épidémies dévastatrices des maladies virales du manioc des deux régions de l’Afrique sont des objectifs que se fixe l’institut « WAVE » dans l’exécution du projet « BIORISKS ».

 

Les cultures de rentes, tels que le cacao, la canne à sucre, sont également pris en compte dans le projet. La Représentante de la Fondation Bill et Melinda Gates, partenaire financier du projet, a invité les acteurs ainsi que les Etats à une synergie d’actions dans l’élaboration de solutions pour venir à bout de ce phénomène dévastateur émergent.

Représentant le Pr. Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur de cabinet, le Pr. Arsène Kobéa, a estimé qu’au regard des dégâts constatés en Afrique orientale, ainsi que la menace perceptibles en Afrique occidentale, il est plus qu’impérieux pour les chercheurs de maintenir le cap dans la recherche, et pour les décideurs d’accompagner et financer les innovations dans le secteur agricole.

GK