Afrikexpress-Les opérations de répression menées par la Police Sanitaire en Côte d’Ivoire continuent d’avoir un impact significatif dans le grand Abidjan.
Les enquêtes réalisées de janvier à septembre 2024 ont conduit à la fermeture d’établissements sanitaires privés illégaux et à la saisie de produits de qualité inférieure ou falsifiés.
Le dernier bilan fait état de 92 établissements fermés sur 156 visités entre le 8 janvier et le 20 septembre 2024, selon les déclarations de la police sanitaire.
De manière chronologique, entre le 8 janvier et le 30 juin 2024, 13 des 20 établissements visités dans les communes d’Anyama et de N’Dotré ont été fermés. Dans la commune d’Abobo, 30 établissements illégaux ont fermé leurs portes sur 41 visités. Concernant Koumassi, du 10 juillet au 8 août 2024, 22 établissements privés illégaux ont été fermés parmi 53 visites. Enfin, à Port-Bouët, sur 42 établissements visités, 27 ont été contraints de cesser leurs activités jusqu’à nouvel ordre.
En matière de produits médicaux, environ 2 tonnes de médicaments de qualité inférieure et/ou falsifiés (MQIF) ainsi que du matériel médical ont été saisis et détruits par l’AIRP. Par ailleurs, 5 personnes ont été interpellées à Koumassi et déférées devant le tribunal du Plateau pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d’autrui.
Les responsables de la police sanitaire soulignent que l’objectif de ces opérations est de maintenir une pression constante sur les pratiques illégales afin d’aider le Ministère de la Santé à garantir une meilleure sécurité sanitaire pour la population.
Les acteurs du secteur privé de la santé sont donc invités à exercer leurs activités dans le respect de la légalité.
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