Accueil A LA UNE Côte d’Ivoire : Assalé Tiémoko dénonce une grosse fraude sur la nationalité

Côte d’Ivoire : Assalé Tiémoko dénonce une grosse fraude sur la nationalité

Dans un texte publié sur sa page Facebook, Assalé Tiémoko a pointé du doigt une vaste fraude sur la nationalité qui sévit en Côte d’Ivoire. Le député-maire maire de Tiassalé a révélé que les fraudeurs opèrent en toute quiétude.

Assalé Tiémoko : « On est au paradis de la fraude »

Assalé Tiémoko a signalé d’entrée qu’il y a quelques années, la fraude sur la nationalité et autres documents administratifs s’effectuait avec de la prudence ou de la pudeur. Le parlementaire note que de nos jours, « les fraudeurs n’ont peur de rien ».

« Ils sont quasiment aidés en toute conscience ou inconsciemment par des Ivoiriens. Aujourd’hui, pour être ivoirien, il suffit de se fabriquer une mère ou un père Ivoirien à partir d’une photocopie de CNI d’un Ivoirien et hop ! On a un certificat de nationalité ivoirienne et hop ! On a une CNI ivoirienne et on est Ivoirien », a déploré le député-maire de Tiassalé.

Poursuivant, le candidat indépendant aux municipales dans la localité de Tiassalé a regretté que des Ivoiriens de naissance contribuent à fabriquer d’autres « Ivoiriens » pour la somme de 50 000 francs CFA en fournissant leur carte nationale d’identité et autres documents.

« Et comme notre CNI ne porte ni les noms et prénoms des pères et mères alors que nous ne disposons pas encore de la technologie pour ce genre de CNI, on est au Paradis de la fraude », a-t-il enfoncé.

Le journaliste d’investigation a appelé les autorités ivoiriennes à « réfléchir à la solution de mettre fin à toute cette fraude sur les documents administratifs qui prend des proportions industrielles et très inquiétantes ».

« Un jour, il faudra qu’on se regarde en face pour aborder cette question de fond autrement, on laissera nos enfants dans un pays où n’importe qui pourra competir avec eux à tous les niveaux et leur disputer tout. Nous sommes tous là, nous voyons tous ce qui se passe mais nous avons peur d’en parler de peur qu’on nous traite de xénophobes. Mais nous savons tous que nous en train d’aller droit dans le mur sur cette question », a soutenu Assalé Tiémoko.

Source: Afrique-sur-7