Le ton a choqué, les mots ont heurté. Les déclarations enflammées de Mme Marie Odette Lorougnon, cadre du PPA-CI, dénonçant l’interdiction de la marche du 2 août 2025, n’ont pas laissé le Caucus des Femmes de Côte d’Ivoire pour la paix (CAUFEMCIP) indifférent.
Dans une déclaration ferme, sa présidente, l’Honorable Mariame Traoré, met en garde contre les conséquences d’un discours politique qui flirte avec la provocation. « Il est crucial de ne pas jeter nos enfants dans la rue », alerte-t-elle, appelant à tirer les leçons des douloureux épisodes de l’histoire récente du pays.
Face aux propos de Mme Lorougnon jugés inappropriés et dangereux le Caucus insiste : « La Côte d’Ivoire ne doit plus souffrir de tels comportements. »
Cette sortie sonne comme un appel au réveil des consciences. Le CAUFEMCIP refuse de voir la jeunesse ivoirienne devenir à nouveau l’instrument de luttes politiques et exhorte les leaders politiques à faire preuve de responsabilité.
« Nos enfants ont un coût élevé. Leur avenir doit être notre priorité », martèle Mariame Traoré, qui appelle à un engagement collectif et sincère pour la paix.
Dans une Côte d’Ivoire encore marquée par les séquelles de la crise, le Caucus invite chaque citoyen, au-delà des appartenances politiques, à bâtir une nation où la parole politique ne rime plus avec division, mais avec espoir et cohésion.
BS
afrikexpress.info
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