AFRIKEXPRESS-À l’approche des échéances électorales en Côte d’Ivoire, La Côte d’Ivoire a plus que jamais besoin de paix, de responsabilité et de retenue dans les discours publics.
Les réseaux sociaux, véritables espaces d’expression citoyenne, ne doivent en aucun cas devenir des vecteurs de haine ou des instruments de division. Malheureusement, une vidéo récemment diffusée sur TikTok a profondément choqué l’opinion.
Dans cette séquence devenue virale, un individu se présentant comme un guérisseur profère des propos graves, haineux et ouvertement menaçants à l’encontre de certaines communautés ethniques. Face à l’émotion suscitée, une enquête a été immédiatement ouverte par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), avec l’appui technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
L’auteur de la vidéo a été identifié, interpellé et présenté devant le Parquet. Lors de son audition, il a reconnu les faits, affirmant méconnaître leur gravité au regard de la loi. Il est désormais poursuivi pour incitation à la haine et menaces de mort, conformément à la loi n°2013-451 relative à la cybercriminalité et au Code pénal en vigueur.
Cet incident nous rappelle avec force que nos paroles nous engagent, y compris sur Internet. La liberté d’expression, aussi fondamentale soit-elle, trouve ses limites dès lors qu’elle menace la paix sociale, incite à la violence ou porte atteinte à l’intégrité d’autrui.
L’ANSSI, fidèle à son mandat républicain, reste pleinement mobilisée pour assurer la sécurité numérique des citoyens et des institutions, en toute impartialité. Sa mission prend une dimension particulière en période électorale : prévenir les dérives en ligne, préserver la cohésion nationale et renforcer la confiance dans l’espace numérique.
À tous les citoyens et usagers des réseaux sociaux : soyons vigilants.
Bintou Sanogo avec PLCC
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