Maître à jouer de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, Séko Fofana n’a pas suffi pour assurer la victoire aux siens lors de la 2e journée de la CAN, face au Nigéria, jeudi. Volontaire, besogneux, le milieu de terrain de Al- Nasr s’est débattu comme un beau diable, en vain.
Au final, telle une hirondelle qui ne peut faire le printemps, le natif de Paris a dû subir, comme le reste de l’équipe, une première déconvenue dans la CAN de l’hospitalité (0-1).
Car, comme le disait récemment, Cissé Abdoul Karim sur le plateau de « Rendez-vous CAN », en plus de Séko, c’est toute l’équipe qui doit répondre présent. Ce ne fut pas le cas, jeudi, face au Nigéria.
Il aurait fallu un Franck Kessié beaucoup plus impliqué dans la récupération, un Sangaré plus présent dans la création, pour libérer Séko des tâches défensives et lui permettre de se projeter seulement
Déterminé à faire la décision, l’ancien Lensois à souvent tenté des frappes lointaines, notamment en première période, où il a mis en difficulté le portier Stanley Nwabali. Il s’est aussi compliqué la tâche, par moment, avec de multiples courses dans la moitié de terrain adverse.
Le visage fermé au moment de regagner le bus pour le camp de base, Séko portait, visiblement, toute la frustration d’un rendez-vous manqué. Mais n’a pas encore dit son dernier mot. La Guinée équatoriale, prochain adversaire des Éléphants, pourrait bien essuyer la furie d’un leader touché au vif et qui veut remettre les choses en place.
BS