Le président du groupe parlementaire Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de l’Assemblée nationale, Mamadou Diawara, et sa délégation sont arrivés le lundi 23 septembre 2024, au camp des réfugiés de Niornigué, village situé sur l’axe Ouangolodougou-Mali.
Comme annoncé le jeudi dernier, les parlementaires RHDP avec à leur tête l’honorable Mamadou Diawara se sont été accueillis sous un soleil de plomb avec une température avoisinant les 30° et dans une ambiance de fête par les populations de Niornigué. « Ces initiatives visent à accompagner le Président de la République dans son engagement pour la construction d’une Côte d’Ivoire stable, moderne et prospère », a avancé le président du groupement. « La construction de ce camp s’inscrit dans la vision humaniste du Président de la République, Alassane Ouattara. Nous voulons accompagner cette grande œuvre de notre président en vous apportant cette chaleur humaine et notre solidarité », a déclaré l’honorable Kouassi François, porte-parole du Groupe à l’occasion, avant d’inviter ces demandeurs d’asile et les populations hôtes à vivre en harmonie.
Avec la session budgétaire qui sera ouverte très bientôt à l’hémicycle, les députés, par leur porte-parole, ont souligné l’importance de ce qu’ils ont vu dans les décisions qui seront prises. « Nous sommes venus voir et nous avons vu », a-t-il soutenu. Quant à la régularité de cette démarche conformément aux missions du député, l’honorable Abdoulaye Karim Diomandé a indiqué que : « (…) Nous vérifions que l’argent déboursé par l’État est utilisé à bon escient. C’est pour cela que nous sommes venus voir si l’argent déboursé par l’État est utilisé à bon escient. Nous accomplissons donc notre mission à travers cette visite ».
Construit sur une superficie de 12 hectares, le camp compte 1.080 logements avec 6.074 occupants, essentiellement des femmes et des enfants. Des toilettes, des points de fourniture d’eau, et des sites de récréation sont, entre autres, dispositifs permettant à ces populations en détresse de vivre dans des conditions respectant leur dignité, conformément aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire et à sa culture d’hospitalité.
G. Badiel