Après 6 mois de formation au Cours d’État-major de Gendarmerie (CEMG), 41 auditeurs issus de 10 pays ont reçu leur diplôme des mains du Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré. C’était le lundi 24 juillet, à l’école de gendarmerie d’Abidjan, sise à Cocody, en présence des attachés de défense de ces ‘’pays frères et amis’’ respectifs.
Institué depuis 2019, la 6ème édition du CEMG a enregistré du 23 janvier au 21 juillet dernier, la participation de 41 stagiaires dont 28 de la Côte d’Ivoire, 3 du Gabon, 2 Togo, 2 de la Centrafrique, 1 du Burkina Faso, 1 du Cameroun, 1 du Congo (Brazzaville), 1 de la Guinée, 1 du Niger et 1 du Sénégal. A l’occasion de la remise de leur diplôme, le Général Apalo Touré a félicité les nouveaux diplômés d’État-major de gendarmerie pour avoir brillamment réussi ce stage. « J’aime quand les gens font leur travail avec le cœur, quand ils sont déterminés à apprendre. Quand on a la culture de l’apprentissage. Parce que notre métier est trop compliqué pour qu’on s’arrête sur les ABC. Quand on y entre, on doit se cultiver en permanence. (…) Il faut s’instruire en permanence », a-t-il encouragé ses hommes. Tout en les invitant à toujours se mettre en question.
Car pour lui, ils ne doivent pas s’enorgueillir d’un parchemin, un diplôme ou un insigne. La connaissance, a-t-il ajouté, est le premier allié dont a besoin un gendarme pour accomplir une mission quelconque. « Vous devez vous instruire en permanence », a-t-il insisté. Aussi, le patron a demandé aux stagiaires de montrer le bon exemple de l’officier de gendarmerie, en les a encouragés à être des exemples, des modèles à suivre, des officiers en qui leurs hommes se reconnaissent. « Un officier qui est un grand commis ça ne marche pas. La connaissance, au même titre que l’argent, ne vaut que par l’usage qu’on en fait. (…) Il faut pouvoir dépeindre sur ses collaborateurs », leur a-t-il fait savoir.
À noter que le CEMG a pour de former des officiers capable de: « Exercer des fonctions au sein d’un État-Major national ou multinational, participer à la conception, à la planification et à la conduite d’opération de sécurité, interarmes voire interarmées; exercer le commandement d’une unité de niveau groupe escadrons ou légion ; exercer des responsabilités dans l’administration sécuritaire en ayant une large vision des problématiques contemporaines nationales et internationales ; être une force de proposition crédible auprès des autorités militaires et civiles ainsi que toute autorité de haut niveau en matière de sécurité intérieure ».
Georges Badiel