Le chef du projet Benkadi de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), porte-parole de trente cinq (35) organisations de la société civile, Oscar Gaguy s’insurge contre les allégations tentant à remettre en cause le bien fondé de l’Agence nationale gestion intégrée du littoral (ANAGIL).
Une structure annoncée pour répondre à la problématique de l’érosion côtière.Il a expliqué, à une conférence de presse, le mardi que l’urgence et la complexité de la situation du littoral impose la création de l’ANAGIL dans les plus brefs délais. « L’ANAGIL n’est pas une agence de trop. Il s’agit ici de régler un problème sérieux. Les communautés vivants le long du littoral sont frappées de plein fouet par la montée des eaux. Chaque année, les localités perdent un à trois mètres. L’année dernière, l’on a enregistré un avancement de 10 mètres dans certaines localités», a-t-il relevé. Oscar Gaguy a souligné que la vie de plusieurs communautés et des cultures et des années de civilisation sont en cause. Le chef du projet Benkadi a indiqué que l’argument financier prétendant que l’ANAGIL serait budgetivoire est inopérant. D’autant plus l’État de Côte d’Ivoire bénéficie de l’appuie financier de partenaires.
Par ailleurs, le porte-parole des organisations de la société civile a mentionné qu’au regard de l’urgence et des attentes qu’imposent la situation de l’érosion côtière, l’ANAGIL est incontestable. A cet égard, il a relevé la situation l’imbroglio et de cacophonie qui fait qui plombe la gouvernance. L’ANAGIL, a-t-il, rappelé a été reconnue par tous comme la structure dédiée pour traiter efficacement la question de l’érosion côtière.
Le chef du projet Benkadi de la CSCI a avancé qu’au-delà de tout, il s’agit pour l’État d’honorer son engagement. La création de l’ANAGIL a été inscrit aux des priorités de l’Etat.
Georges Badiel