Gnamien Yao, Vice-Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) et Grand Conférencier du Parti, a lancé un appel fort et sincère, le 30 mars 2025, à Valérie Yapo, une militante de longue date, lui demandant de retirer sa plainte contre Tidjane Thiam, le président actuel du PDCI-RDA. Cet appel intervient dans un contexte tendu où Valérie Yapo a pris position contre la direction de Thiam, demandant sa destitution à la tête du Parti. L’appel de Gnamien Yao vise à apaiser les tensions internes et à restaurer l’unité au sein du PDCI-RDA, un Parti historique fondé par Félix Houphouët-Boigny.
Dans une lettre adressée à Valérie Yapo, Gnamien Yao s’adresse à elle non seulement en tant qu’aîné, mais aussi en tant que compagnon de lutte depuis plusieurs décennies. Il fait appel à leur longue fraternité et aux valeurs communes qui ont toujours guidé leurs actions au sein du PDCI-RDA. « Ma très chère sœur Valérie, je voudrais que tu acceptes que je te parle en tant que ton aîné, mais aussi et surtout, pour avoir bénéficié de ton soutien inestimable, de tes conseils avisés et ‘maternels’ quand j’étais en difficulté avec le PDCI-RDA, » écrit-il, rappelant l’importance de la solidarité et de la loyauté dans les moments difficiles.
Gnamien Yao rappelle à Valérie Yapo l’héritage de paix et de réconciliation laissé par les anciens présidents Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié. Il souligne que, dans la pure tradition du PDCI-RDA, le pardon et la tolérance doivent primer, même dans les moments de divergence. Il rappelle également que lui-même a été victime de sanctions internes, mais qu’il a retrouvé sa place au sein du Parti grâce à la clémence et au pardon des militants, ainsi qu’à la bienveillance du président Henri Konan Bédié. Il considère que l’unité du PDCI-RDA doit primer au-dessus des intérêts personnels ou des désaccords passagers.
Dans son appel, Gnamien Yao fait une référence directe à l’héritage du PDCI-RDA : un Parti qui a toujours prôné le dialogue, la tolérance et la réconciliation. « Le linge sale se lave en famille », rappelle-t-il, citant l’une des devises de l’illustre fondateur du Parti, Félix Houphouët-Boigny. Il demande ainsi à Valérie Yapo de retirer sa plainte contre Tidjane Thiam, non seulement pour préserver la paix interne au sein du PDCI-RDA, mais aussi pour respecter l’esprit de fraternité qui les lie et les valeurs fondamentales qui ont toujours guidé le Parti.
« Je te prie humblement de retirer ta plainte, tant dans la forme que dans le fond, pour marquer la grandeur d’âme de la vaillante militante du PDCI-RDA que tu as toujours été », écrit Gnamien Yao, insistant sur la nécessité de mettre de côté les différends pour maintenir la cohésion du Parti. Il insiste également sur le fait que, malgré les tensions actuelles, il existe toujours une place pour Valérie Yapo dans la Maison du PDCI-RDA, où elle a toujours été accueillie avec respect et bienveillance.
Gnamien Yao fait appel à la mémoire des luttes passées, des sacrifices et des efforts de réconciliation qui ont permis au PDCI-RDA de surmonter de nombreuses crises au fil des années. Il évoque également l’avenir du Parti sous la direction de Tidjane Thiam, qu’il considère comme un homme de grande valeur et un humaniste, capable de conduire le PDCI-RDA vers un avenir prospère et unifié.
Gnamien Yao souligne que la réconciliation au sein du PDCI-RDA n’est pas simplement une question de politique interne, mais une question de principe, de respect des idéaux de paix, d’égalité des chances et de fraternité qui ont fondé le Parti. Il termine sa lettre en espérant que Valérie Yapo, fidèle à ses engagements passés, choisira de mettre de côté les différends pour restaurer l’unité et avancer ensemble dans l’esprit du PDCI-RDA.
Bintou Sanogo