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Journée mondiale de la prématurité : La Fondation Houphouët Anne Marie Faitai s’engage pour les nouveau-nés fragiles

Le mardi 19 novembre 2024, la salle de conférence du CHU d’Angré a accueilli la célébration de la Journée mondiale de la prématurité, un événement organisé sous l’égide du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en partenariat avec la Fondation Houphouët Anne Marie Faitai. Placée sous le thème « Prise en charge des nouveau-nés prématurés », cette journée a mis en lumière les efforts pour lutter contre la mortalité infantile en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole, Mme Koba Marie-Thérèse, présidente fondatrice de la Fondation Houphouët Anne Marie Faitai, a évoqué l’engagement de sa structure, active depuis 2009 dans la vulgarisation de la méthode kangourou, un soin peau à peau recommandé pour les prématurés. « Cette méthode a permis de réduire de manière significative la mortalité infantile en Côte d’Ivoire. Nous souhaitons renforcer son utilisation dans les hôpitaux d’Abidjan et étendre notre action à l’intérieur du pays », a-t-elle déclaré.

En partenariat avec des institutions sanitaires telles que le CHU de Treichville et l’hôpital général de Yopougon, la Fondation offre un accompagnement matériel et éducatif. « Nous formons les mères, distribuons du matériel et faisons un suivi à domicile pour garantir la bonne application des soins », a précisé Mme Koba
La présidente a aussi mis l’accent sur la prévention, rappelant les causes fréquentes des naissances prématurées. « Les infections, les malformations de l’utérus et les chocs émotionnels peuvent provoquer une prématurité. Il est essentiel pour les femmes enceintes de bénéficier d’un suivi médical dès le premier trimestre », a-t-elle recommandé, soulignant l’importance de l’éducation prénatale.
Malgré ses nombreuses réalisations, la Fondation fait face à des défis financiers et logistiques. Mme Koba a ainsi lancé un vibrant appel aux donateurs : « Notre rôle est de faire le lien entre ceux qui veulent aider et les familles qui en ont besoin. Nous avons besoin de soutien pour continuer ce combat. »

L’événement a permis de réaffirmer que chaque vie prématurée est précieuse et mérite un accompagnement de qualité. En clôture, Mme Koba a exprimé son espoir de voir la méthode kangourou et d’autres pratiques salvatrices bénéficier à un plus grand nombre de nouveau-nés dans tout le pays.

La Fondation Houphouët Anne Marie Faitai reste déterminée à faire de la lutte contre la prématurité un combat collectif et national.

TKF