Accueil A LA UNE Le Père Abekan apelle les Ivoiriens à se faire enrôler sur la...

Le Père Abekan apelle les Ivoiriens à se faire enrôler sur la liste électorale

Dans un communiqué qui circule sur la toile, la Commission Episcopale Justice, Paix et Environnement (CEJPE) a lancé un appel solennel à l’ensemble des Ivoiriens pour qu’ils participent activement à l’opération de révision de la liste électorale, lancée par la Commission Electorale Indépendante (CEI) depuis le 19 octobre 2024. Cette opération de recensement, qui prendra fin le 10 novembre 2024, constitue une étape cruciale pour garantir à chaque citoyen ivoirien le droit d’exercer son vote lors des prochaines élections nationales.

 

Dans son message, l’Abbé Norbert-Eric Abekan, Secrétaire Exécutif de la CEJPE, a insisté sur l’importance fondamentale du droit de vote comme un acte de citoyenneté indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. Il a rappelé que voter n’est pas seulement un droit, mais aussi un devoir sacré qui doit être exercé par tous les citoyens. Selon lui, la participation électorale est primordiale pour assurer la pérennité de la démocratie et pour renforcer les valeurs de paix, de justice sociale et de solidarité dans le pays.

 

« Le vote est un acte citoyen qui ne se limite pas à un simple geste politique. Il s’agit d’un engagement à faire vivre la démocratie, à choisir ses dirigeants et à œuvrer pour la prospérité et la stabilité de notre nation », a affirmé l’Abbé Abekan dans son message. « C’est un acte de responsabilité dans un pays démocratique, car en tant que citoyens, nous devons prendre part aux décisions qui influencent notre avenir commun. »

 

Il a également dénoncé le phénomène de l’abstention électorale qui reste prégnant au sein de certaines franges de la population. De nombreuses personnes, souvent désabusées par le système politique, estiment que leur vote n’a pas d’impact sur les résultats des élections. L’Abbé Abekan a rappelé qu’abandonner le processus électoral, c’est permettre à d’autres de décider du destin de tout un peuple. « Certains disent : ‘nous ne votons plus, cela ne changera rien’. Mais c’est en restant à l’écart que l’on laisse d’autres définir notre avenir. Ne laissons pas d’autres décider pour nous », a-t-il averti.

L’Abbé Abekan a également précisé que la participation à l’élection nécessite une inscription correcte sur la liste électorale. « Pour pouvoir voter, il faut être inscrit. Si vous n’êtes pas encore inscrit, ou si vous avez des données à mettre à jour, vous devez vous rendre dans les centres d’enrôlement pour vérifier et actualiser vos informations », a-t-il expliqué. Il a encouragé particulièrement les jeunes en âge de voter à faire l’effort de s’inscrire, soulignant que c’était l’occasion de prendre en main leur destin et de contribuer activement à la construction de la démocratie.

 

La Commission Episcopale a également adressé un message particulier aux fidèles chrétiens, les invitant à assumer leur rôle de citoyens responsables, en accord avec leur foi. « En tant que chrétiens, nous avons un devoir de participer à la vie de notre nation. Ce n’est pas suffisant d’être de bons croyants, il est tout aussi important d’être de bons citoyens », a ajouté l’Abbé Abekan. Il a rappelé que la participation électorale est non seulement un moyen d’assurer une bonne gouvernance, mais aussi un geste pour préserver la paix et l’unité dans le pays.

 

« Voter, c’est prendre part à la décision démocratique. Voter, c’est choisir les leaders qui guideront notre pays. Voter, c’est renforcer la démocratie, protéger la paix et construire une société plus juste pour tous », a-t-il conclu.

 

Enfin, la Commission Episcopale Justice, Paix et Environnement a encouragé tous les Ivoiriens à se rendre massivement dans les centres de recensement avant la fin de la période, afin de garantir que personne ne soit exclu du processus électoral. « C’est maintenant que se joue notre avenir. Ne manquons pas l’opportunité d’exprimer notre volonté, de faire entendre notre voix et de participer à l’avenir de notre nation », a-t-elle conclu.

Bintou SANOGO