AFRIKEXPRESS-Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a vigoureusement réagi après la condamnation, ce mercredi 12 février 2025, de trois de ses cadres par la justice ivoirienne. Messieurs DAMANA Adia Pickass, 2ème Vice-président du Conseil Stratégique et Politique (CSP), BANOUAKOU KOUA Justin, Secrétaire général adjoint, et IKPO Lagui, membre du bureau de la fédération de Yopougon, ont été condamnés à des peines de prison et à diverses restrictions de leurs droits civils et politiques.
Les trois responsables politiques ont écopé de lourdes peines : dix (10) ans de prison ferme et cinq (05) ans de privation de leurs droits civils et politiques pour Damana Adia Pickass, tandis que les deux autres condamnés se voient interdire de paraître dans certains lieux du territoire national pour cinq (05) ans. Ces peines font suite à des accusations de « atteinte à la défense nationale » et « atteinte à la sûreté de l’État », des charges fréquemment utilisées contre les dirigeants du PPA-CI depuis le renversement du président Laurent Gbagbo en 2011.
Le PPA-CI a immédiatement dénoncé ces condamnations, les qualifiant d’outils de persécution politique. Selon le parti, ces verdicts n’ont qu’un seul objectif : affaiblir le président Laurent Gbagbo, candidat investi pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Le PPA-CI estime qu’il s’agit d’une manœuvre visant à empêcher la participation active de ses cadres dans le processus électoral à venir.
Dans un communiqué signé par le Secrétaire général et porte-parole adjoint, Député Tchéidè Jean Gervais, le PPA-CI a dénoncé une « instrumentalisation outrancière de la justice ivoirienne ». Le parti a également critiqué le système judiciaire pour avoir permis la mise en scène de « parodies de procès », qu’il considère comme une tentative délibérée d’infantiliser les magistrats et de nuire à la crédibilité du processus judiciaire.
Malgré ces condamnations, le PPA-CI a réaffirmé sa détermination à mener son combat pour une Côte d’Ivoire réconciliée, démocratique et souveraine. Le parti a clairement indiqué qu’il ne se laisserait pas intimider par les stratégies de harcèlement judiciaire mises en place par le régime du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), soulignant qu’il continuerait de défendre ses idéaux sans se laisser museler.
Le PPA-CI a également appelé à un dialogue politique entre toutes les forces en présence, estimant que la quête d’élections apaisées impose un dialogue entre les acteurs politiques ivoiriens.
Le parti a insisté sur la nécessité de discussions responsables pour éviter une crise qui pourrait découler des tensions politiques croissantes. Le PPA-CI a averti que le régime actuel porterait la responsabilité de toute crise qui pourrait survenir à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.
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