Depuis le mardi dernier, le groupe parlementaire PPACI, par la voix de son président, le professeur Hubert Oulaye, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel pour contester l’inconstitutionnalité de l’article 185 nouveau du Code pénal, récemment voté à l’Assemblée nationale. Nous avons toujours affirmé que cet article violait fondamentalement les libertés publiques.
Comme promis, le groupe parlementaire PPACI ne s’est pas contenté de sa mise en minorité à l’Assemblée lors du vote de cette loi. Nous avons demandé à la Cour constitutionnelle, chargée de vérifier la conformité des lois à la Constitution, de se prononcer sur cet article.
»Nous sommes un parti politique qui a lutté pendant des années pour obtenir certaines libertés publiques pour les Ivoiriens, souvent au prix de sacrifices. Nous ne pouvons accepter que ces libertés soient déniées, même par le plus grand des dictateurs. Nous avons le devoir de préserver nos acquis démocratiques. Lorsque vous ne serez plus au pouvoir, vous comprendrez l’importance de ce que nous disons aujourd’hui. », a dit le député de Hiré
Bintou Sanogo