Le sommet international sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris débute officiellement ce 6 février sur le campus de l’Institut Polytechnique de Paris, avec pour thème principal l’impact de l’IA sur la science et la société. Pendant deux jours, chercheurs, chefs d’entreprise et personnalités politiques débattront de ces enjeux.
À partir de samedi, un second volet s’ouvrira, consacré à l’impact de l’IA sur la culture. Des spectacles, conférences et expositions sont prévus à la Bibliothèque nationale de France le samedi, et à la Conciergerie le dimanche, abordant des questions telles que : « Comment l’IA peut-elle servir d’outil à la création ? » et « Quels sont les risques associés, notamment en matière de droits d’auteur ? ». Ces événements sont ouverts à tous et gratuits.
Les lundi et mardi suivants, le sommet accueillera des chefs d’État et des figures majeures du secteur technologique pour discuter des implications économiques et politiques de l’IA. Parmi les invités figurent Olaf Scholz, Ursula von der Leyen et Sam Altman, le fondateur de ChatGPT. Cependant, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a choisi de ne pas assister au sommet, préférant se concentrer sur des questions nationales, une décision qui pourrait affecter les relations du Royaume-Uni avec ses homologues français et indiens.
Le sommet vise également à aborder des sujets tels que l’utilisation de l’IA open source, l’alimentation en énergie propre des centres de données, la distribution équitable des bénéfices de l’IA aux nations en développement, et la recherche de financements pour des projets d’IA d’intérêt public. Des dirigeants d’entreprises majeures, dont Alphabet et Microsoft, sont attendus, ainsi que le vice-président américain JD Vance.
Ces différentes sessions illustrent la volonté de la France de se positionner en leader dans le domaine de l’IA, en équilibrant innovation technologique et régulation, tout en promouvant une approche inclusive et éthique de cette technologie.
TKF
