Membres des staffs des candidats officiellement désignés par le partis politiques et des indépendants aux élections locales du 2 septembre prochain, elles sont au nombre de 105 qui bénéficieront du 13 au 23 juin, d’un programme de renforcement de capacité. Cela, en développement de compétences destinées à améliorer leurs aptitudes de leaders dans le champ politique.
Le lancement de ce séminaire s’est tenu, le lundi 12 juin dernier, à Abidjan, en présence du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré. Qui a présenté lesdits programmes, la preuve, selon la tutelle, que la voix des femmes dans les processus politiques nationaux est un facteur essentiel de la vision du président de la République. Et ce, pour la construction progressive d’une démocratie inclusive et égalitaire. Avec l’appui d’experts nationaux et internationaux, a-t-elle expliqué, les candidates auront droit à des modules sur le ‘’branding’’ personnel, la communication politique, la gouvernance locale, le genre et le développement, le développement personnel. À l’en croire, il s’agit de mettre à la disposition des femmes candidates les outils et les approches pour que leur valeur ajoutée en politique et sur le plan local soit le résultat d’un processus de développement de compétences adapté aux enjeux de la démocratie du pays.
Pour sa part, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a indiqué que cette formation de ‘’haute portée communautaire’’ est à saluer. Car selon elle, le président de la République, à travers sa politique ambitieuse, voudrait compter sur des femmes de valeur, des femmes qui, malgré leur diversité et leur divergence peuvent donner un vrai sens au slogan vivre-ensemble en Côte d’Ivoire. Mieux, grâce aux initiatives du gouvernement, il sera possible à ces femmes d’adresser leurs meilleures interventions, de s’armer de courage et de détermination, mais aussi de mieux préparer dans de meilleures conditions, les stratégies afin de relever les défis qui sont les leurs.
C’est pourquoi, a-t-elle invité les participantes à s’approprier cette formation et d’en faire un meilleur usage lors des prochaines élections municipales et régionales. « C’est par notre engagement collectif que nous parviendrons à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, prônée par l’objectif numéro 5 du développement durable (ODD) en parfaite adéquation avec l’un des principes des Nations unies qui demande de ne laisser personne en marge du développement encore moins les femmes et les jeunes filles », a insisté la ministre d’État.
Georges Badiel